Publié dans Société

Expropriation à Bongatsara - 48 % des propriétaires déjà indemnisés

Publié le vendredi, 25 octobre 2024

Une juste rétribution pour les propriétaires impactés par les projets d'infrastructures. La mise en place du projet « Tanisoa », approuvée lors du Conseil des ministres du 23 octobre dernier, a entraîné la nécessité de relocaliser le dépôt de carburant d’Alarobia vers Bongatsara afin de faciliter la construction d'une nouvelle route reliant Ankorondrano à Andohatapenaka. Cette décision a impacté un total de 65 terrains et a exigé que des compensations soient versées aux propriétaires affectés. C'est dans ce contexte que la société Logistique Pétrolière a pris en charge la gestion des indemnisations.

A ce jour, le processus d'indemnisation progresse de manière significative, avec déjà 48 % des bénéficiaires ayant reçu leurs compensations et les 52 % restants sont en cours de traitement. Cette avancée témoigne des efforts déployés pour garantir une démarche transparente et efficace dans le traitement des indemnisations. Il est essentiel de souligner l'engagement des parties prenantes à mener à bien les démarches d'indemnisation pour assurer une transition harmonieuse dans le cadre de ce projet d'envergure.
Sécurisation d’Ankorondrano
La nécessité de déplacer le dépôt de carburant est aussi d’ordre sécuritaire. En effet, vu son importance stratégique et la dangerosité des matériels sur les habitations situées aux alentours du site actuel, cette décision est perçue comme un soulagement pour les riverains. « Bien que la sécurité soit assuré par des techniciens, rien n’est jamais garanti à 100 %. En plus des dégâts matériels, des pertes humaines pourraient survenir. Aujourd’hui, Ankorondrano n’est plus ce qu’il était auparavant. Les maisons surgissent de partout que le dépôt de carburant, autrefois isolé, se retrouve au milieu de tout cela. Le déplacement de cette infrastructure est une bonne décision et rassure la population », selon Andry, propriétaire d’une boutique située dans ce quartier. « Cependant, avec ce changement, la dénomination Route des Hydrocarbures tient-elle toujours la route ? », ajoute-t-il.
Parallèlement à cela, l'Etat a également pris en charge les compensations relatives au projet « Rocade Iarivo ». Des paiements sont actuellement en cours de traitement afin de s'assurer que les bénéficiaires reçoivent rapidement les sommes qui leur sont dues.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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