Publié dans Société

Carburant frelaté à Toamasina - Le déferrement reporté à une date ultérieure

Publié le vendredi, 25 octobre 2024

L'enquête sur l'affaire liée au récent vaste coup de filet, soit les 24 suspects incriminés dans l'affaire de carburant frelaté à Toamasina, n'est pas près de toucher à sa fin ! A preuve, le déferrement sur celle-ci, quoiqu'une partie des accusés ait été bel et bien été entendue par le Parquet d'Anosy. N'empêche que l'affaire n'est pas pour autant close. « Puisqu'il faudra encore un complément d'enquête, le report du déferrement est nécessaire et prévu à la fin de ce mois », confie une source au niveau de la Gendarmerie. 

De facto, une mesure a été prise : une partie des 24 personnes impliquées sera toujours placée en garde à vue à la Section de recherche criminelle de la Gendarmerie(SRC) à Fiadanana tandis qu'une autre ait obtenu une liberté provisoire. « Mais à condition que les concernés fassent un engagement pour ne pas s'éloigner de la Capitale, et accepter de se présenter systématiquement au jour indiqué à la Gendarmerie pour un contrôle », renchérit cette source.
Rappelons que sur les 24 suspects arrêtés, 9 seraient les commanditaires.
A l'éclatement de l'affaire, les propos du patron de la SRC, Fiadanana, le colonel Tahiana Ravelomanana, étaient révélateurs : le réseau vend son carburant frelaté dans des localités situées dans le nord de Toamasina telles que Mananara- Nord, Maroantsetra ou encore Soanierana-Ivongo. L'arrestation de masse découle d'une plainte de l'Office malagasy des Hydrocarbures(OMH) auprès de ce service de Gendarmerie. Avec ce récent développement de l'affaire, espérons donc que le réseau en cause, a été réellement démantelé.
Après une ouverture de l'enquête, l'équipe de la Section de recherche criminelle de la Gendarmerie a effectué une descente sur place, pour surprendre le réseau faire, le 10 octobre dernier. C'était dans ces circonstances qu'elle a pu mettre la main sur le carburant frelaté et qui a été saisi dans 10 habitations différentes dans les quartiers de Toamasina : 7950 l de gazole, 11410 l d'essence, 4 véhicules, 5 motos, 8 pompes, enfin 4 camions citernes.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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