Cependant, les vendeurs de fleurs naturelles se plaignent de la baisse des ventes. « Actuellement, ce sont les fleurs artificielles et en pot qui intéressent les consommateurs. Bien qu’ils soient plus coûteux, ces produits se conservent plus longtemps », soutient Mirindra, vendeuse de fleurs à Antsampandrano. Du côté d’Anosy et Anosibe, ce n’était pas le cas. L’atmosphère a été plutôt animée par rapport à l'an passé. D'après les fleuristes, ils ont cessé de recevoir des commandes deux jours avant le 1er novembre.
Outre les fleurs artificielles, les clients se ruent vers les plantes rares comme les orchidées, anthuriums, tulipes, ainsi que les fleurs artificielles à effet naturel et les fleurs séchées pour en faire des bouquets. « Même si le goût des clients a changé, nous ne pourrons pas délaisser les fleurs de cimetière comme la marguerite, la provencia, la dipladenia », a déclaré un fleuriste œuvrant à Anosy. Cette année, les prix ont subi une hausse jusqu'à 50 % par rapport à l’année précédente, notamment pour les fleurs comme l’anthurium, l'amaryllis, les orchidées. Une plante mise en pot varie de 70.000 à 400.000 ariary, selon la catégorie.
A part visiter les caveaux familiaux pour y déposer des fleurs, ou encore les peindre ou les entretenir, certains profitent de ce long week-end pour faire une sortie dans la campagne ou organiser des retrouvailles entre famille. D’ailleurs, la Toussaint et la fête d’Halloween deviennent de plus en plus animées au fil des années.
Anatra R.