Publié dans Société

Fête de la Toussaint - Des commémorations de plus en plus animées

Publié le vendredi, 01 novembre 2024

A l’occasion de la fête de la Toussaint, de nombreuses familles ont rendu hommage aux défunts en déposant des fleurs sur le tombeau familial. Contrairement à d’autres fêtes commerciales comme la Saint-Valentin et la fête des mères, la Toussaint et Halloween sont les plus célébrées dans la Grande île. On remarque d’une part les embouteillages interminables jusqu’en fin de soirée et de l’autre, les nombreux vendeurs de fleurs. Tous les coins de rue sont occupés par ces derniers, de même que les rues menant vers la sortie de la Capitale comme By Pass ou Ambohitrarahaba.

Cependant, les vendeurs de fleurs naturelles se plaignent de la baisse des ventes. « Actuellement, ce sont les fleurs artificielles et en pot qui intéressent les consommateurs. Bien qu’ils soient plus coûteux, ces produits se conservent plus longtemps », soutient Mirindra, vendeuse de fleurs à Antsampandrano. Du côté d’Anosy et Anosibe, ce n’était pas le cas. L’atmosphère a été plutôt animée par rapport à l'an passé. D'après les fleuristes, ils ont cessé de recevoir des commandes deux jours avant le 1er novembre.
Outre les fleurs artificielles, les clients se ruent vers les plantes rares comme les orchidées, anthuriums, tulipes, ainsi que les fleurs artificielles à effet naturel et les fleurs séchées pour en faire des bouquets. « Même si le goût des clients a changé, nous ne pourrons pas délaisser les fleurs de cimetière comme la marguerite, la provencia, la dipladenia », a déclaré un fleuriste œuvrant à Anosy. Cette année, les prix ont subi une hausse jusqu'à 50 % par rapport à l’année précédente, notamment pour les fleurs comme l’anthurium, l'amaryllis, les orchidées. Une plante mise en pot varie de 70.000 à 400.000 ariary, selon la catégorie.
A part visiter les caveaux familiaux pour y déposer des fleurs, ou encore les peindre ou les entretenir, certains profitent de ce long week-end pour faire une sortie dans la campagne ou organiser des retrouvailles entre famille. D’ailleurs, la Toussaint et la fête d’Halloween deviennent de plus en plus animées au fil des années. 
Anatra R.

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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