Publié dans Société

Disparition de tortues à Tsimbazaza - 11 employés du Parc à Antanimora et Tsiafahy

Publié le mardi, 05 novembre 2024

Ça y est ! Leur sort est ficelé ! Les 12 personnes arrêtées dans le cadre de l'enquête sur cette affaire, car soupçonnées du vol de vingt tortues du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 octobre derniers, ont été alors placées sous mandat de dépôt dont deux femmes à Antanimora, et les 10 hommes à Tsiafahy. Et ces suspects sont des employés du PBZT, hormis une femme, qui est la fille d'une salariée du Parc, également dans le coup. Ces employés en cause du Parc sont des gardiens tandis que d'autres sont en charge de tout ce qui concerne la tâche, celle de nourrir ces animaux. 

C'est du moins ce qu'a été ressorti de la décision du Parquet d'Anosy, lors du déferrement des concernés, vendredi dernier. Cependant, cela ne veut pas dire pour autant que l'affaire est close. Car les suspects devront être encore soumis à une enquête au fond, toujours au Parquet d'Antananarivo, le 13 novembre prochain.

Pour l'heure, aucune information judiciaire n'a fuité pour cerner le mobile qui a poussé les personnes en cause à perpétrer ce vol. Cependant, des bribes glanées auprès d'une source ont avancé un mécontentement. En effet, le bruit circule que le PBZT traverserait une période d'assainissement.

Et ce qui n'aurait pas été du tout du goût de ces agents du Parc, au point que leur réaction pour protester contre le ménage interne supposé, a été surprenante !

Mais quid du sort des tortues volées ? Le 26 octobre dernier, les recherches menées par la Gendarmerie pour essayer de retrouver les traces des tortues volées, ont quand même abouti sur un résultat que l'on juge toutefois minime eu égard à l'ampleur des pertes du PBZT: la trace d'une tortue a été retrouvée du côté de Mandikamanana, à Anjomakely, Commune d'Ambohijanaka, dans la banlieue sud de la Capitale. Le pauvre animal était en train d'errer sur la voie publique et la brigade de Gendarmerie d'Andoharanofotsy a pris l'affaire en main.

Rappelons également que l'arrestation de deux gardiens du Parc botanique du centre de la capitale, et ce, sur une coopération du ministère de l'Environnement et du Développement durable, a donné le coup d'envoi à une cascade d'autres interpellations de suspects dans l'affaire.

 

Franck R. 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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