Publié dans Société

Vaccination - Mialy Rajoelina acclame les progrès encourageants

Publié le mardi, 19 novembre 2024


2024 : année de la vaccination. Le Président de la République l’a proclamé et depuis, de nombreuses activités et campagnes ont été menées. Les progrès réalisés sont encourageants, selon le bilan dressé par la Première dame Mialy Rajoelina, et non moins marraine de la vaccination. « La poliomyélite est presque éradiquée. Nous avons atteint un taux de rattrapage de 73 % pour la vaccination des enfants "zéro dose" et contre la rougeole, touchant près de 400.000 enfants », rapporte la Première dame. Effectivement, 6 campagnes de vaccination ont été menées depuis le début de l’année afin d’atteindre plus de 1 million d’enfants, notamment ceux qui n’ont jamais eu de dose de vaccination. Davantage de parents sont motivés et convaincus de l’importance de faire vacciner leurs enfants pour être immunisés de plusieurs maladies. Les témoignages de l’épouse du Président de la République ont contribué à l’évolution de la situation, allégeant la réticence. « Plus qu’un simple geste médical, la vaccination est un acte d’amour et de protection, un gage de santé et d’avenir pour nos enfants (…) Vacciner, c’est non seulement protéger nos enfants, mais aussi renforcer la résilience de nos communautés face aux maladies évitables », insiste la Première dame. « Chaque geste compte, chaque effort a un impact, chaque vie sauvée est une victoire (…) Notre responsabilité est de soutenir ces efforts, d’amplifier cette mobilisation et d’encourager la vaccination comme un droit universel pour chaque enfant ».

L’engagement des professionnels de santé salué
Des héros et héroïnes de l’ombre. Des milliers de professionnels de santé travaillent d’arrache-pied pour relever le défi d’atteindre le maximum d’enfants dans les campagnes de vaccination. Leur courage et détermination sont mis en lumière dans l’exposition de photos baptisée « Humainement possible - vaccination pour tous ».  « A travers les clichés présentés dans cette exposition, nous découvrons les visages de ceux qui, chaque jour, parcourent des kilomètres, affrontent les résistances et surmontent des obstacles pour assurer l’accès à la vaccination. Ces instants capturés sont des témoignages de courage, de solidarité et d’espoir. Ils nous rappellent que chaque vaccin administré est un pas vers un avenir plus sain et plus sûr pour nos enfants », reconnait la marraine de la vaccination. Elle n’a pas manqué de « saluer l’engagement et les efforts de ces équipes sur le terrain, ces hommes et ces femmes qui, avec un dévouement sans faille, rejoignent les communautés les plus isolées, souvent au prix de grands sacrifices. Leur engagement est une source d’inspiration pour nous tous et un témoignage puissant de ce que l’action humaine peut accomplir ». Notons qu’une trentaine de clichés sont exposés depuis hier jusqu’au 26 novembre prochain. Après le vernissage qui s’est tenu hier au Palais d’Andafiavaratra, l’exposition s’enchaînera ce jour jusqu’à vendredi au Tana Water Front Ambodivona, et à la City Ivandry du 23 au 26 novembre.
P.R.


Un défi plus grand pour 2025

Malgré les avancées réalisées, le défi est encore énorme pour l’année prochaine en matière de vaccination. En fait, 800.000 enfants « zéro dose » restent à vacciner dans tout Madagascar, d’après la Première dame. Il faudrait également mettre en place une vaccination de routine durable, garantissant une couverture vaccinale suffisante, afin d’éliminer tout risque de retour des virus. « Les objectifs s’avèrent ambitieux, mais ensemble nous pouvons les atteindre, avec des actions coordonnées, des soutiens durables et une vision renouvelée », persuade la marraine de la vaccination. Outre les professionnels de santé, de nombreux partenaires internationaux comme le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ainsi que divers acteurs et personnes sont mobilisés autour de cette cause…





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Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

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