Publié dans Société

Protection des droits humains et lutte contre les violences - Un concours de procès fictif pour mobiliser les universitaires

Publié le dimanche, 15 décembre 2024
Lors de la finale du concours, le 10 décembre dernier à l’université d’Antananarivo Lors de la finale du concours, le 10 décembre dernier à l’université d’Antananarivo

Riposter et se reconstruire après les violences. L’association « AryZo », regroupant des professionnels diplômés en droits humains, a suivi cette thématique dans ses activités, en marge des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG). Outre la réalisation d’un film de court métrage, l’association a aussi mobilisé les universitaires à travers un concours de procès fictif inter-universitaire, en partenariat avec l’Ambassade de France. 10 groupes d’étudiants ont participé à ce débat inter-universitaire, une manière de mettre en avant les lois et articles sur les droits humains, et spécialement sur les VBG. Le but étant de mobiliser les étudiants et cibles à lutter contre les violences, à en croire Johary Carol Ramanamiseta, conseiller auprès de l’association « AryZo ». Celle-ci vise également à encourager les habitants à faire des dénonciations et soutenir les victimes, des obligations à prendre au sérieux.
La finale dudit concours s’est tenue à Ankatso le 10 décembre dernier, à l’occasion de la journée internationale des droits humains. « Aquila Juris », composé d’étudiants du CNTEMAD et de l’UPRIM, a remporté le premier prix du concours, à savoir une enveloppe de 2 millions d’ariary, des manuels sur les droits humains et des goodies « AryZo ». « Seigi », regroupant des étudiants de la Faculté de Droit et des Sciences politiques (FDSP) auprès de l’université d’Antananarivo et de l’université Ravelojaona, se trouve à la seconde place.
Créée cette année 2024, « AryZo » œuvre pour la promotion et la protection des droits humains, à travers de multiples activités. La sensibilisation et l’éducation des femmes sur leur droit dans les « Tsenan’ampela », littéralement traduit comme le marché aux femmes, dans le District d’Ihosy, en font partie. Les paysans d’Ambalavao, dans la Région de Haute Matsiatra, ont également reçu une séance d’information sur leur droit d’accès à la terre, notamment aux côtés des femmes qui, selon la coutume, n’y ont pas droit. L’association a également participé à des tables-rondes sur les droits humains, ainsi qu’à des conférences sur la lutte contre la traite des êtres humains, et ce, dans le cadre d’une caravane des droits de l’Homme dont elle a été l’initiatrice.
Recueillis par P.R.




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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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