Publié dans Société

Réveillon à Antananarivo - Entre moments familiaux et soirées animées

Publié le mercredi, 01 janvier 2025
Ambohijatovo, illuminé et bondé, témoigne de l'ambiance festive de la Saint-Sylvestre à Antananarivo Ambohijatovo, illuminé et bondé, témoigne de l'ambiance festive de la Saint-Sylvestre à Antananarivo Crédit photo : Solo

Antananarivo a vibré au rythme des célébrations du passage à la nouvelle année. Entre festivités familiales, soirées animées et rassemblements dans les espaces publics, chacun a trouvé une manière de marquer cet événement. Pour de nombreux Tananariviens, la fin d'année est avant tout un moment à partager en famille. C’est le cas de Fanomezantsoa, résidant à Ambositsiry, qui témoigne : « Nous avons choisi de nous retrouver entre cousins et cousines pour la Saint-Sylvestre, comme chaque année. Nous faisons la fête, chantons, dansons, mangeons et discutons jusqu’à minuit, puis chacun rentre chez soi.» D’autres ont préféré l’ambiance des soirées cabaret. Liva, par exemple, s’est rendu au Casino Marina Antanetibe Ivato où l’orchestre Lucky Group a enflammé la scène. « C’est une habitude pour nous d’aller à des soirées entre amis pendant cette période », confie-t-il. Pendant ce temps, le centre-ville a connu une affluence inhabituelle sur les trottoirs et les rues.
Nouveaux arrivants
Par ailleurs, le passage en 2025 a été marqué par des moments de spiritualité. Certains ont choisi de célébrer le Nouvel an à l’église. Ce choix met en avant l’importance des valeurs et des traditions durant cette période. Enfin, la nuit du réveillon a aussi été synonyme de nouveaux départs pour plusieurs familles. Au pavillon Sainte Fleur, trois garçons sont nés : Ikoriantsoa (3,1 kg) à 01h00, Mandrindra (3,110 kg) à 19h15, et Prince (2,675 kg) à 22h11. La matinée du 1er janvier, les espaces publics tels que les aires de jeux d’Anosy et de Mahamasina étaient bondés. Familles et groupes d’amis s’y sont rassemblés pour profiter de cette journée. Le style vestimentaire de cette journée reflétait l’esprit festif. On pouvait voir des personnes portant des t-shirts blancs flanqués de « Happy New Year » ou autres motifs variés, assortis de shorts ou de pantalons en jean. Les coiffures tressées étaient également à l’honneur, malgré des tarifs élevés : de 4 000 ariary pour des postiches sur le trottoir, 50 000 ariary à 200 000 ariary dans des salons professionnels.
Carinah Mamilalaina

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff