Publié dans Société

Rues d’Antananarivo - Les travaux de réhabilitation s’enchaînent !

Publié le jeudi, 16 janvier 2025

De nouveaux axes concernés. Les travaux de réhabilitation des rues d’Antananarivo s’enchaînent. Le ministère des Travaux publics, à travers diverses entreprises titulaires de marchés, collabore étroitement avec la Région d’Analamanga et la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour ce faire. Hier, des équipes représentant ces entités ont effectué une descente au rond-point d’Alarobia pour constater de visu l’origine des dégradations répétitives de la chaussée. L’obstruction d’un canal d’évacuation en est la cause, selon les constats, ce qui explique le fait que les eaux débordent souvent sur les rues. D’un autre côté, l’ouvrage d’assainissement ne répond pas aux besoins d’évacuation sur place. Par conséquent, les travaux ont débuté hier même par le curage des canaux, afin que l’eau puisse se retirer. Les travaux routiers seront entamés à partir de cette nuit, assurés par l’entreprise Magic et la CUA, sous le contrôle du ministère de tutelle, selon les informations recueillis. 

Pour les autres axes, à l’exemple d’Ambohipo dont les travaux ont démarré vendredi dernier, la société Colas s’attaque actuellement au décapage et la mise en place d’une couche de base. Les travaux de réhabilitation de ce tronçon dureront encore quelques semaines. Du côté d’Amoron’Akona au By Pass, les travaux consistent à curer le canal avant de passer à la mise en œuvre de l’enrobé. En parallèle, de nombreux travaux sont actuellement mis en œuvre dans divers axes, à l’exemple d’Ankorondrano, croisement Ambohimanarina, Anosy-Ampefiloha- Andavamamba, Antsakaviro 3 chemins vers Ambanidia, Ambanidia-domaine Alasora ou encore Mandroseza.

Avec les travaux routiers dans la ville d’Antananarivo, les embouteillages s’intensifient, occasionnant la grogne des usagers. « Certes, la réhabilitation des rues de la capitale s’avère indispensable, mais les responsables auraient dû bien organiser la circulation pour éviter les heures de bouchon. Certains travaux devront se faire la nuit. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un mal pour un bien et nous n’avons d’autres choix que d’endurer cette situation », lance Gaston A., résidant aux 67 Ha et fonctionnaire à Anosy. Cet axe ainsi qu’Ambohipo et Mandroseza enregistrent le plus de trafic. Les usagers doivent partir 1 ou 2 heures à l’avance de chez eux pour arriver à temps dans leurs écoles ou bureaux. Ils espèrent que la circulation sera plus fluide une fois les travaux routiers achevés…

P.R.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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