Publié dans Société

Inondations - 12.000 tortues risquent de périr par les eaux !

Publié le samedi, 18 janvier 2025

Le sud de Madagascar est frappé par une tragédie de grande ampleur alors que le cyclone Dikeledi a engendré de terribles inondations, causant des dégâts irréparables dans de nombreuses Régions. Parmi les victimes silencieuses de cette catastrophe, plus de 12.000 tortues gravement menacées d'extinction, hébergées au centre de conservation de la « Turtle Survival Alliance » (TSA), se retrouvent en péril. Ce centre, situé à Lavavolo, Région d’Atsimo-Andrefana, est un havre de paix crucial pour la préservation de ces espèces rares, et sa destruction met en danger non seulement les animaux, mais également le travail acharné des équipes qui se consacrent à leur survie. En plus des infrastructures détruites, les maisons du personnel engagé dans cette noble mission ont également été ravagées, exacerbant une situation déjà critique.

Face à ce défi sans précédent, le personnel et les bénévoles de la TSA redoublent d'efforts, opérant nuits et jours dans des conditions précaires pour sauver et prendre en charge les tortues sinistrées. Malgré leurs propres pertes personnelles, leur dévouement reste inébranlable. Ils s'efforcent de limiter les dégâts, administrant des soins d'urgence, récupérant les tortues emportées par les eaux et protégeant autant que possible le site détruit. Cependant, les obstacles logistiques, tels que les routes obstruées, ralentissent l'arrivée d'une aide cruciale, rendant l'intervention encore plus complexe. Dans ce contexte, la solidarité locale se met en place, avec l'assistance des autorités, mais l'ampleur du désastre demande une mobilisation plus vaste, urgente et collective.

Sollicitation d’aides d’urgence

Pour répondre à cette crise, la TSA appelle à la générosité de la communauté internationale à travers son site web (« give.turtlesurvival.org »). Les dons récoltés permettront de reloger les tortues déplacées, de garantir leur alimentation et leurs soins, mais également de soutenir les équipes sur place et de lancer la reconstruction du centre Lavavolo. Chaque contribution, même minimale, peut faire une différence cruciale dans la survie de ces espèces en danger et dans la renaissance de ce centre essentiel pour la biodiversité planétaire. Ces tortues, représentant un précieux héritage naturel, ne peuvent être laissées seules face à cette épreuve. En unissant nos forces, nous pouvons leur offrir une chance de surmonter cette tragédie.

Nikki Razaf

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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