Publié dans Société

Braquage et assassinat d'un agent de change - Un des présumés agresseurs succombe à ses blessures

Publié le lundi, 03 février 2025
Eliminé, l'un des présumés assassins de l'agent de change emportera-t-il le secret du gang dans sa tombe ? Eliminé, l'un des présumés assassins de l'agent de change emportera-t-il le secret du gang dans sa tombe ?

Vers 10h du matin, vendredi dernier, Diamondra Herivelo Razanadraiarison, cet agent de change de 59 ans, qui avait pignon sur rue dans le secteur sud des pavillons d'Analakely, fut froidement assassiné par sept bandits armés. Souvenons qu'un policier en tenue civile qui était passé par le hasard des circonstances sur le lieu de l'agression, était intervenu pour à la fois tenter de protéger Ledada tout en s'affrontant au gang. Quelques tirs ont été alors échangés. Résultat :

l'un des agresseurs a récolté aussi une balle dans le ventre. Mais ses camarades l'ont emmené avec eux après le braquage. Le 1er février dernier, un rebondissement à l'affaire : le bandit grièvement blessé n'a pas tenu longtemps le coup. Il a également succombé des suites de ses blessures, selon la Police. Une source émanant de cette Force explique donc qu'un individu grièvement blessé par balle a été trouvé dans un couloir à Andranomanalina, vers 20h à la date indiquée.

Après un ratissage de la zone par les éléments d'unité de la Police, il a été confirmé qu’il s’agit de l'individu blessé par balle lors de l’intervention menée par les agents de police à Ambodin'Isotry. L’individu a été transporté à l’hôpital et y est décédé à son arrivée.

Rappelons que ces bandits ont fait main basse sur deux sacoches appartenant à la victime, sacoches dans lesquelles se trouvaient des liquidités, avec un montant de quelques centaines de millions d'ariary, selon une source.  

Le pauvre  Ledada a récolté une balle dans le corps car les agresseurs n'ont pas hésité à ouvrir le feu sur lui. L'hémorragie était telle que le malheureux a succombé quelques moments à peine après son évacuation à l'hôpital.

Ses obsèques sont prévues le 7 février prochain au caveau familial à Ambatondratrimo Ambohimamory Ampitatafika. Et qu'il a fallu attendre l'arrivée au pays de ses 4  enfants établis à l'étranger avant que la famille ne puisse faire finalement l'enterrement.

Des bribes glanées ici et là ont permis de savoir que l'agent de change assassiné aurait été déjà ciblé, au moins par trois fois dans le passé. Cette fois, l'attaque lui a coûté la vie. L'enquête suit son cours.

Franck R. 

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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