Déféré au Parquet, le suspect camerounais a été ensuite placé sous mandat de dépôt à la prison d'Ambalatavoahangy depuis samedi dernier. Voilà maintenant comment ces arnaqueurs africains parvenaient à tromper l'hôtelier. En arrivant par petites vagues, ces clients camerounais menaient une vie de pachas dans cet hôtel. Ils ne faisaient aucune restriction dans leurs demandes de services. Ils ont alors annoncé vouloir louer une salle où ils se réunissent souvent, mais aussi des chambres pour une période de huit mois, selon une source. Mais ce n'est pas tout. Ces Africains ont non seulement et naturellement consommé des boissons et nourritures, mais ils ont aussi loué des véhicules.
Le temps passait, et ces étrangers ont continué de mener le même train de vie à l'hôtel jusqu'à ce que le propriétaire dupe n'ait finalement réalisé que quelque chose clochait. Lorsqu'il décide d'exiger à ses clients africains qu'ils doivent payer, ces derniers ont commencé à quitter l'hôtel en catimini, les uns après les autres.
En faisant le calcul, l'hôtelier victime découvre, non sans amer constat que ces Africains lui doivent cette somme qu'il n'a malheureusement toujours pas perçue jusqu'à présent. De guerre lasse, il était venu s'en plaindre auprès de la Gendarmerie qui a immédiatement démarré une enquête. Jusque-là, il n'y a donc que cet unique Camerounais
à tomber dans le filet de la Justice. En revanche, ses camarades sont activement recherchés par la SRC de Toamasina.
Franck R.