Publié dans Société

Violents échanges de tirs à Andohatapenaka - 3 malfaiteurs éliminés, 1 policier blessé

Publié le jeudi, 20 février 2025

D'intenses fusillades qui ont accompagné la traque et l'arrestation, à la fois à Ankadievo et à Andohatapenaka, de 4 autres présumés auteurs des précédents braquages survenus dans la capitale, se sont finalement soldées par l'élimination de trois d'entre eux, et la mise en captivité d'un quatrième, hier vers le milieu de l'après-midi. Par ailleurs, un policier a reçu une balle dans une main et a dû être évacué à l'Hôpital militaire de Soavinandriana. Des témoins ont affirmé que les coups de feu se sont poursuivis pendant plus d'une heure à Andohatapenaka.

A la tombée de la soirée, une source policière a annoncé que l'un des malfaiteurs, c'est-à-dire celui qui s'est terré dans le marais d'Andohatapenaka au plus fort moment du ratissage, a succombé en essuyant des tirs des Forces de l'ordre sur lesquelles il a ouvert le feu, au moment de son arrestation.

Cette opération musclée de la Police s'inscrit dans le cadre de l'enquête sur les vols et autres braquages survenus récemment à Ankazotoho, Ambodivona et Alasora, mais surtout aussi du meurtre d'un agent de change à Analakely. Cette fois-ci,  plusieurs unités spéciales de la Police, dont le Service anti-gang (SAG), la Brigade criminelle (BC), la Force d'intervention policière (FIP) et enfin le Commissariat central de Tsaralalàna, ont participé à ce coup de filet.

D'après une source policière, les suspects s'étaient retranchés à Ankadievo et à Andohatapenaka. Les unités de la Police s’étaient ainsi dépêchés sur les lieux pour les cueillir jusque dans leur repaire. Mais puisque les bandits ont accueilli les Forces de l'ordre avec des coups de feu, cela a obligé les policiers à riposter en faisant usage de leurs armes. Et on connaît la suite. Enfin, la Police a obtenu l'appui des unités de la Gendarmerie telles que les Brigades d'Itaosy et de Tanà-ville pour mener l'opération d'hier.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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