Publié dans Société

Assistance humanitaire - La CUA réaffirme son engagement

Publié le mardi, 11 mars 2025
Durant l’atelier qui s’est tenu hier à l’hôtel Ibis, Ankorondrano Durant l’atelier qui s’est tenu hier à l’hôtel Ibis, Ankorondrano

Favoriser la résilience des communautés en renforçant les systèmes de préparation urbaine. Madagascar est un pays vulnérable face aux catastrophes naturelles. Dernièrement, plus de 1.000 hectares de champs de culture ont détruits par le passage des cyclones. Par conséquent, un risque élevé d’insécurité alimentaire est à craindre. Quant à la Commune urbaine d'Antananarivo, elle est confrontée à des inondations et des glissements de terrain durant la saison des pluies.

 

Afin de soutenir la population, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), en partenariat avec le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et le Programme alimentaire mondial (PAM), annonce le lancement officiel du projet « Résilience urbaine de la population »  (RUP II). Il s’agit d’une initiative visant à renforcer la résilience et la sécurité alimentaire des populations vulnérables dans la Région australe. Ce projet marque un engagement renouvelé en faveur des communautés les plus exposées aux crises alimentaires et aux chocs climatiques. L’initiative s'inscrit dans la continuité des efforts déployés pour améliorer l’accès aux ressources alimentaires, renforcer les capacités locales et assurer une réponse rapide et efficace aux situations d’urgence. A cet effet, la CUA réaffirme son engagement à assumer ses responsabilités face aux catastrophes naturelles afin de protéger ses concitoyens.

 

Le projet ECHO RUP II repose sur plusieurs axes, entre autres le renforcement de la préparation urbaine pour une réponse humanitaire rapide et efficace, ainsi que l’approche d’évaluation de la vulnérabilité multidimensionnelle. Le développement des protocoles harmonisés de transferts monétaires en milieu urbain est aussi de mise. Il s’agit de faciliter l’accès à de nouvelles bases de données, ou bien à des bases de données élargies sur les populations urbaines, et cela en vue des actions humanitaires anticipatoires et des envois d’aides d’urgence, en utilisant des critères de ciblage basés sur la vulnérabilité urbaine, tout en promouvant des modalités d’assistance respectueuses de l’environnement.

 

Cette nouvelle phase ambitionne d’améliorer la capacité de la ville d’Antananarivo à anticiper et à répondre aux crises, en plaçant la préparation urbaine au cœur des stratégies humanitaires et de développement. Le lancement officiel du projet s’est tenu hier. Il est mis en œuvre avec le soutien de l'Union européenne à travers le fonds ECHO.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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