Publié dans Société

Réduction des programmes de l'USAID - Madagascar directement impacté

Publié le jeudi, 13 mars 2025
Plusieurs employés de l'USAID à Madagascar font face à des incertitudes dues à la réduction des programmes Plusieurs employés de l'USAID à Madagascar font face à des incertitudes dues à la réduction des programmes Crédit photo : fourni

Lundi dernier, Marco Rubio, secrétaire d'Etat américain, a annoncé la suppression de 83 % des programmes de l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) après six semaines d'examen. Selon lui, des « dizaines de milliards de dollars » ont été gaspillés, mais le montant exact des économies reste flou. Le département d'Etat a précisé que 18 % des programmes restants, environ 1.000 projets, seront gérés plus efficacement. Cette décision fait suite à un décret signé par le Président Donald Trump, le 20 janvier. Il a ordonné un gel de l’aide internationale pour une durée de 90 jours, le temps de réévaluer sa conformité avec la politique américaine. Le but étant de mettre fin à l’aide qui favorise l'avortement, le planning familial et la diversité. L’organisation, créée en 1961, gère un budget de 42,8 milliards USD par an, représentant 42 % de l'aide humanitaire mondiale. Cette réduction des financements affecte de nombreux projets dans le monde, notamment à Madagascar.

Espoir

De nombreux programmes sont désormais menacés. A Madagascar, les effets sont immédiats. Andry, un agent de l'USAID, témoigne des difficultés. « Certains employés ne reçoivent plus de salaire. D’autres attendent la décision finale », explique-t-il. Cette incertitude génère beaucoup de stress parmi les travailleurs de l’agence. Malgré tout, Andry garde espoir. « Nous espérons négocier avec le gouvernement américain », ajoute-t-il. Il a également mentionné que Base Toliara demeure un projet potentiel à maintenir. Il reste convaincu qu’il existe des opportunités de collaboration. « L’établissement soutient plusieurs projets importants à Madagascar. L'Alliance TSIRO, lancée en 2021, vise à promouvoir la production durable de cacao et d'épices. Ce projet profite aux petits producteurs malagasy et aux consommateurs américains. La NCBA Clusa soutient les coopératives agricoles dans le pays et facilite les exportations vers les Etats-Unis », renchérit-il. Par ailleurs, il a souligné la nécessité de diversifier les partenariats internationaux. L’avenir des activités de l’USAID à Madagascar dépendra de l’évolution de la situation.

Carinah Mamilalaina

 

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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