Publié dans Société

29 mars 1947 - Un héritage de lutte et de solidarité

Publié le mardi, 18 mars 2025

Le 29 mars 1947 représente un moment clé de l’Histoire de Madagascar, notamment  la lutte pour accéder à l’indépendance. Cette année, le pays commémore le 78e anniversaire de cet événement. Le thème choisi pour cette célébration est : « Lutte pour l’indépendance : un flambeau à transmettre aux générations futures ». Ainsi, le Général Emilson Randriamanantena, directeur des combattants nationalistes auprès du ministère de la Défense nationale, a souligné que la préservation de l’Histoire est une responsabilité collective. Selon sa déclaration, « Aujourd'hui, nous sommes les médiateurs de cette Histoire. Mais ce sont nos enfants qui la transmettront aux générations futures ». 

Il est donc essentiel de valoriser cette mémoire historique, car elle constitue les fondements de l’identité nationale. A travers cette commémoration, l'Etat et les organisateurs de cet évènement visent à donner de la valeur à l’Histoire, tout en créant des opportunités aux jeunes afin qu’ils puissent leur responsabilité. Désormais, ces derniers devront à leur tour prendre le relais dans la transmission de ce flambeau. A cette occasion, des événements seront organisés dans tout le pays, mais les moments forts auront lieu à Antananarivo, Moramanga et Manakara. « Le logo de cette célébration du 29 mars 1947 est riche en symbolisme. Il comprend un cercle de couleur bleue marine et le drapeau national, symboles de l’indépendance. En outre, il présente les monuments et infrastructures créés après cette lutte pour l’indépendance, soulignant l’aboutissement de cette conquête. De plus, l'image de quelques jeunes portant un flambeau symbolise le passage de témoin aux générations futures », a ajouté le responsable.

Célébration 

De surcroît, l'Amiral Assany Bemarivo Jeannot, secrétaire général du ministère de la Défense nationale, a rappelé que les valeurs transmises par les patriotes doivent être préservées. Il a insisté sur le fait que ceux qui ont libéré Madagascar ont fait preuve d’un profond amour pour la patrie et la solidarité nationale. 

Ces valeurs, selon lui, sont essentielles pour les générations futures. 

Il convient de souligner que les combattants de 1947 ne se limitent pas à ceux qui ont pris les armes. En effet, de nombreuses personnes ont joué un rôle clé, que ce soit en transportant des messages, en s'occupant des blessés ou en soutenant les combattants sur le terrain. A ce jour, 233 vétérans, survivants de cette insurrection contre les colonisateurs français à cette époque, sont éparpillés dans 33 Districts du pays. 

A Antananarivo, l’événement débutera le 21 mars par l’ouverture officielle de la commémoration au stade Barea, Mahamasina. Ensuite, du 21 au 27 mars, une exposition sera tenue pour sensibiliser le public, notamment les jeunes, à l’histoire de cette lutte pour l’indépendance. Le 29 mars, des cérémonies de dépôt de gerbes de fleurs se tiendront à 9h au Mausolée et à 11h à Ambohijatovo. A Moramanga, une exposition aura lieu du 25 au 27 mars, accompagnée de consultations médicales gratuites pour les patriotes et les personnes âgées. Le 29 mars, des gerbes de fleurs seront déposées au grand cimetière des héros, situé à Ampanihifana, sur la RN 2. La projection d’un film relatant la lutte pour accéder à l'indépendance se tiendra à 18h 30. A Manakara, une exposition relatant cet épisode tragique sera ouverte du 25 au 28 mars au Palais de la Ville. Des consultations médicales gratuites auront aussi lieu les 27 et 28 mars. Le 29 mars à 8h 30, une cérémonie sera organisée à la grande fosse des héros. Et à 18h 30, le public sera convié lors de la projection du film axé sur l’insurrection qui eut lieu en 1947 et 1948 sur l'île de Madagascar, alors colonie française.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Avenir devant
    De la philosophie et un peu de la … morale ! Un septuagénaire se plaisait à ressasser quand il s’adressait devant les jeunes « nous, les personnes âgées, les aînés, notre avenir c’est désormais derrière nous, tandis que vous les jeunes, votre avenir est devant vous ! » Pour les quinquagénaires, les sexagénaires, les septuagénaires encore pour les octogénaires, ils n’ont pas à anticiper ni à projeter pour un avenir. Ce qu’ils n’ont pas pu faire ou réaliser durant leurs années d’activité, on ne peut plus les rattraper pour les années à venir. Sauf, exception pour certains qui confirment d’ailleurs la règle. Les soixante ans passés, les soixante-dix ans vécus et les quatre-vingt ans traversés, si le sort en permet, suffisent largement pour peser lourdement sur l’avenir. On ne peut ne pas ignorer le poids de l’âge. On peut faire semblant de paraître encore jeune mais les signes et les…

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