Publié dans Société

Imprimerie de l’Eglise Luthérienne - Les employés licenciés menés en bateau

Publié le mercredi, 19 mars 2025
En détresse, les 38 employés de la TPFLM demandent l’exécution du verdict du Tribunal En détresse, les 38 employés de la TPFLM demandent l’exécution du verdict du Tribunal

Licenciement abusif pour 38 employés de l'Imprimerie luthérienne. Depuis 2018, les employés de l’Imprimerie luthérienne de Madagascar (TPFLM ) à Antaninarenina n'ont plus perçu leur salaire régulier. Ils n’ont reçu qu’une moindre somme de 7000 à 10 000 ariary par semaine, selon Razafindrakotonirina Adolphe, un ancien chef de service de la TPFLM.

Cependant, la Direction d’une part, et les employés et de l'autre part, ont signé un contrat de paiement en totalité. 

Les employés ont accepté, mais la situation a pris une autre tournure en 2024. Jusqu'à leur “licenciement abusif”, ils ont été menés en bateau par la Direction. Le verdict sorti le 8 août 2024 au niveau du Conseil d’arbitrage a donné gain de cause aux 38 employés de la TPFLM. Le Tribunal de première instance a prononcé l'exécution provisoire pour le paiement des arriérés de salaire ainsi que la CNaPS, mais la Direction a fait une requête pour l’obtention d’une ordonnance de suspension, et dernièrement la cassation. A entendre dire, elle refuse de payer.

 

Le fait remonte à 2024. Après un dialogue qui a voué à l'échec entre les deux parties, les employés ont décidé de procéder à la prochaine étape. Ils ont effectué une grève et consulté le Conseil d’arbitrage, l’inspection de travail. 

«  Le droit de grève déclaré par la loi terminé, les employés sont retournés au travail, avec une lettre de réintégration le 9 août, mais la TPFLM a refusé. Et les employés ont accepté, même si le licenciement est décrit  abusif et comme motif «  une disgrâce de l'Eglise Luthérienne et une grève illicite », selon la présidente nationale du Syndicat Fisemami, Lovasoa Fetra. Ils ont alors décidé de consulter l'inspection de travail pour le paiement de leur solde de tout compte (STC). 

Une fois de plus, l’inspection de travail a ordonné le paiement du STC. La Direction de la TPFLM a accepté, mais elle a proposé un paiement en tranche de 18 mois. Les employés ont accepté même si la loi ordonne le paiement immédiat après la rupture du contrat. Mais ladite Direction n’a payé que le premier mois. 

Livrés à eux-mêmes, ces employés licenciés sollicitent l'aide des autorités locales, du Tribunal, de l'Eglise luthérienne et la Présidence. D'ailleurs, la majorité d'entre eux devraient bien partir bientôt à la retraite, tandis que le plus jeune a déjà effectué dix années de service au niveau de la TPFLM. Ainsi, ces employés subiraient une  menace, actuellement.

 

 

Anatra R. 

 

 

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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