Publié dans Société

Elimination d'un suspect à Toamasina - Vive protestation de son présumé proche

Publié le dimanche, 23 mars 2025
Le suspect aurait voulu tirer sur les policiers venus l'arrêter Le suspect aurait voulu tirer sur les policiers venus l'arrêter

Le 9 mars dernier, le surnommé D. Bota, ou encore Boston mourait sous les tirs des policiers dans le secteur du Dépôt d'Analankinina à Toamasina. Les images d'une femme pleurant sur son cadavre à la morgue, ont fait le tour des réseaux sociaux. Depuis, un internaute qui prétend être un proche de la victime, est monté au créneau. Le présumé proche dénonce ainsi ce qu'il qualifie d'une embuscade meurtrière de la victime pour une accusation sans fondement de criminel et de présumé loueur d'arme du défunt Boston, de son vivant, également propriétaire d’un matériel de sonorisation. Ce dont la Police s'en défend : « Les Forces de l'ordre se basent sur un dossier avec preuves en sa possession afin de pouvoir procéder à une arrestation. Et que les proches d'un suspect ne sont toujours pas tenus de savoir les sales activités que le suspect mène en parallèle aux celles considérées comme officielles », précise une source policière à Toamasina.

Dans le cas de Boston, la Police l'avait dans son collimateur à cause de son activité illégale dans la location d'armes à feu aux malfaiteurs, ces derniers qui sèment la terreur à Toamasina depuis des lustres. Et que son arrestation, qui a débouché sur son élimination, le 9 mars dernier au Dépôt, aurait obtenu le feu vert du procureur de la cité portuaire de l'Est, selon une source sur place.

Depuis cette publication sur Facebook pleine de reproches envers la Police, cette dernière décide de changer la procédure à Toamasina : la famille n'a plus le droit de récupérer à la morgue la dépouille d’un suspect sans qu'elle ne soit d'abord passée au Commissariat de police.

Franck R./Kamy

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Editorial

  • Dignité et honneur en jeu !
    Dans moins d’un mois, Madagasikara sera le théâtre d’un rendez-vous de notoriété internationale. Dix ans après le sommet de Moroni en 2014, la Grande île accueillera, le 25 avril 2025, le Vème sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le thème principal portera sur « la sécurité et la souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’indianocéanie ». Un défi crucial pour les cinq îles sœurs, Madagasikara, la Réunion (France), les Comores, les Seychelles et Maurice, de l’océan Indien ! Le cas de Mayotte reste un « sujet fâcheux » ! Notons qu’en 2014, Madagasikara vient tout juste de sortir du long tunnel issu de la crise de 2009. A l’époque le pays, étant banni du Concert des Nations, se trouvait sur la pelouse étant indésirable des rencontres internationales. Mais après le retour à l’ordre constitutionnel et au respect de la démocratie, la Grande île intègre la…

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