Publié dans Société

Elimination d'un suspect à Toamasina - Vive protestation de son présumé proche

Publié le dimanche, 23 mars 2025
Le suspect aurait voulu tirer sur les policiers venus l'arrêter Le suspect aurait voulu tirer sur les policiers venus l'arrêter

Le 9 mars dernier, le surnommé D. Bota, ou encore Boston mourait sous les tirs des policiers dans le secteur du Dépôt d'Analankinina à Toamasina. Les images d'une femme pleurant sur son cadavre à la morgue, ont fait le tour des réseaux sociaux. Depuis, un internaute qui prétend être un proche de la victime, est monté au créneau. Le présumé proche dénonce ainsi ce qu'il qualifie d'une embuscade meurtrière de la victime pour une accusation sans fondement de criminel et de présumé loueur d'arme du défunt Boston, de son vivant, également propriétaire d’un matériel de sonorisation. Ce dont la Police s'en défend : « Les Forces de l'ordre se basent sur un dossier avec preuves en sa possession afin de pouvoir procéder à une arrestation. Et que les proches d'un suspect ne sont toujours pas tenus de savoir les sales activités que le suspect mène en parallèle aux celles considérées comme officielles », précise une source policière à Toamasina.

Dans le cas de Boston, la Police l'avait dans son collimateur à cause de son activité illégale dans la location d'armes à feu aux malfaiteurs, ces derniers qui sèment la terreur à Toamasina depuis des lustres. Et que son arrestation, qui a débouché sur son élimination, le 9 mars dernier au Dépôt, aurait obtenu le feu vert du procureur de la cité portuaire de l'Est, selon une source sur place.

Depuis cette publication sur Facebook pleine de reproches envers la Police, cette dernière décide de changer la procédure à Toamasina : la famille n'a plus le droit de récupérer à la morgue la dépouille d’un suspect sans qu'elle ne soit d'abord passée au Commissariat de police.

Franck R./Kamy

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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