Publié dans Société

Fortes pluies - 3 décès et plus de 2.200 maisons inondées

Publié le lundi, 24 mars 2025

Des dégâts importants. A la suite des fortes pluies attendues du 22 au 25 mars dans la Région d’Analamanga, 3 Districts et 6 Communes sont impactés. Selon le premier bilan émanant du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), 3 personnes sont décédées dont 2 à Ambohijanaka et une à  Ampitatafika. 9.761 personnes sont sinistrées. Elles sont issues de 2.762 ménages dont le plus grand nombre se trouve dans le District d’Antananarivo-Atsimondrano avec 8.310 personnes. 680 personnes sinistrées ont été recensées dans le District d’Antananarivo I, 10 dans le District d’Antananarivo II et 761 personnes dans le District d’Antananarivo IV. 5.626 personnes, soit 1.731 ménages, sont actuellement accueillies dans 8 sites d’hébergement.

En ce qui concerne les infrastructures, 2.223 maisons sont inondées et 6 autres cases sont détruites. A cause de la rupture des digues, les champs de culture sont inondés et détruits, selon les paysans longeant la digue d’Ambohijanaka.

Afin de protéger les élèves et les enseignants, les cours sont suspendus dans les Zones d'administration pédagogique (ZAP) d’Ambohitrimanjaka, Ampangabe, et Fiadanana. Pour la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo-Atsimondrano, la reprise des cours dépendra de l’évolution de la situation. Cette décision a été prise face à la montée de la rivière Sisaony en raison de l'abondance des précipitations ainsi que la rupture des digues situées à Ambohijanaka et Mahaimandry.

Pour la semaine du 24 au 30 mars,  des cumuls de précipitation allant de 50 à 150 mm sont attendus dans plusieurs Districts de Madagascar, en particulier sur la partie ouest des Hautes-terres centrales où le taux de précipitation pourrait atteindre 35 à 50 mm en 24 heures. Par conséquent, une alerte rouge « forte pluie » est lancée pour la Région d’Analamanga, les Districts d'Antanifotsy, Ambatolampy, Moramanga, Anosibe an'Ala et Marolambo. Cela engendra certainement une perturbation des activités quotidiennes, voire des inondations, une crue des rivières, des glissements de terrain ou l’effondrement des routes dans les zones vulnérables.

 Anatra R.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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