Publié dans Société

Drame en Allemagne - Une jeune mère malagasy retrouvée morte

Publié le mardi, 25 mars 2025
Fifaliana, décédée à Cologne, en Allemagne, laissant derrière elle un bébé de deux mois Fifaliana, décédée à Cologne, en Allemagne, laissant derrière elle un bébé de deux mois Crédit photo : fourni

Fifaliana Harisoa, une jeune femme de 20 ans, a tragiquement perdu la vie dimanche dernier à Cologne, une ville de l'ouest de l'Allemagne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Son corps a été découvert par son amie, une jeune fille au pair, le matin suivant. Fifaliana vivait seule avec son bébé de deux mois au moment de son décès. La famille a exprimé le souhait de rapatrier son corps à Madagascar. Cependant, les frais sont considérables et une collecte de fonds a été lancée par la communauté malagasy résidant en Allemagne pour couvrir ces dépenses. Selon un membre de sa famille, Fifaliana souffrait de problèmes respiratoires. D'autres témoins affirment qu’elle était également en proie à la dépression, ce qui pourrait expliquer son état. Une autopsie a été programmée pour déterminer la cause exacte de son décès. Ce drame est d'autant plus poignant que le présumé père de l’enfant, un Malagasy vivant également en Allemagne, a abandonné ses responsabilités pendant la grossesse de Fifaliana.

Accouchement sans mariage

D'après Elise, une jeune fille au pair, ce n'est pas la première fois qu'une telle situation se produit. De nombreuses jeunes femmes signalent des cas similaires où les pères refusent d’endosser leur responsabilité face à la naissance de leur enfant. Or, selon la loi, lorsqu’un homme est identifié comme étant l’éventuel père biologique d’un enfant, un test ADN doit être effectué pour confirmer ce fait. Si le test est positif, il devra assumer ses responsabilités jusqu’à la majorité de l'enfant. En cas de refus de sa part, il sera rapatrié dans son pays d’origine et interdit de visa pour l’Allemagne. Elise ajoute qu'un grand nombre de jeunes femmes malagasy en Allemagne accouchent sans être mariées. Chef Rija, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, a appuyé cette réalité. Ce drame souligne la nécessité de renforcer le soutien aux femmes malagasy vivant à l'étranger, en particulier les femmes célibataires abandonnées par leurs conjoints, et cela à travers la protection de leurs enfants.

Carinah Mamilalaina

 

 

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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