Publié dans Société

Insécurité à Mahajanga - Un homme d’affaires chinois assassiné pour 40.000 ariary  

Publié le mardi, 15 avril 2025

Après Toamasina, l'insécurité fait peur aussi à  Mahajanga. Les tristes et horribles faits sont survenus lundi dernier vers 18h. Un homme d’affaires chinois, œuvrant dans le secteur des minerais a payé le plus lourd tribut en perdant sa vie du fait d'une agression de bandits à Mahavoky-Nord où résidait la victime. Les trois individus qui ont agressé le Chinois, étaient passés en action juste au moment où ce dernier était sur le point de rentrer chez lui. D'après une source, l’homme était devant le portail lorsque les malfaiteurs l'ont extirpé de force de sa voiture.

Sans autre forme de procès, ils l'ont poignardé dans le ventre pour le dévaliser. Or, la victime qui fut littéralement éviscérée, n'avait qu'une somme de 40.000 ariary sur elle. Non contents du résultat, ses tueurs ont continué le forcing en faisant ensuite irruption dans le domicile du Chinois, en espérant y trouver ainsi des sommes plus importantes. 

Ils y ont découvert un coffre-fort qu'ils n'ont réussi ni à fractionner,  ni à emporter avec eux. Ce qui les a obligés à se contenter de cette somme vraiment dérisoire avant qu'ils ne quittaient l'endroit au pas de course, selon une source. De son côté, la victime fut évacuée d'urgence dans un hôpital du centre-ville de Mahajanga où elle a succombé des suites de ses blessures, vers 2h du matin, hier.

Les trois suspects arrêtés

Sitôt informée sur ce drame, la Police a déclenché les recherches afin de retrouver les traces des tueurs. Les efforts de ses éléments dépêchés sur le lieu, ont porté leurs fruits.

Vers 21h le même soir du lundi dernier, les policiers ont accroché les trois individus soupçonnés du meurtre de ce Chinois, dans le quartier d'Ambondrona. Au moment de son arrestation, le funeste trio avait encore les armes du crime sur lui dont deux poignards aux lames effilées. D'après un renseignement, ces mêmes affreux bandits auraient encore envisagé d'attaquer une autre maison d’un particulier, mais l'intervention de la Police les a empêchés de le faire.

A vrai dire, l'un des suspects arrêté n'est pas vraiment étranger pour le businessman chinois. En effet, l'individu en cause n'est autre que celui qui venait systématiquement rencontrer la victime pour lui apporter les minerais. Et qu'il aurait fait parvenir spécialement ses deux complices de la Région d’Androy pour accomplir la sale besogne, c'est-à-dire l'élimination de la cible en la dévalisant. Les trois larrons ont fait l'aveu et seront bientôt déferrés au Parquet.

F.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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