Publié dans Société

Meurtre d'un enfant à Tsiroanomandidy - Son beau-père arrêté

Publié le mercredi, 16 avril 2025
Le suspect était déjà à mi-chemin devant le mener à Fenoarivobe lorsqu'il s'est fait arrêter Le suspect était déjà à mi-chemin devant le mener à Fenoarivobe lorsqu'il s'est fait arrêter

Selon les déclarations du représentant du Fokontany Soanafindra à l'intention du commissariat de Police de Tsiroanomandidy, un jeune garçon, âgé d’environ 10 ans, a été retrouvé mort, avec une corde attachée autour du cou, à son domicile. Inutile de dire qu'il s'agissait d'un meurtre par strangulation de la victime.

Sitôt informée, la Police a contacté le médecin pour qu’il  l'accompagne afin de procéder à la constatation du corps, vers 7h15 du matin.

Sur place, il a été constaté que le cou de l’enfant était ligoté à l’aide d’une corde de sac qui est attachée également au pied d’une table. Bien entendu, le pauvre garçon a été assassiné. Et il y avait un témoin à la scène horrible du crime, le propre frère de 15 ans de la victime.

D’après les explications fournies par l'adolescent témoin, l’auteur de l’homicide serait leur beau-père. Grâce donc aux investigations menées par la Police, l’auteur présumé du meurtre a été identifié. Du coup, une collaboration de la Gendarmerie, a été mise en œuvre. L'objectif : rendre plus facile  l'arrestation du suspect dans les plus brefs délais. Ce dernier se trouvait déjà à bord d’un camion faisant route sur Tsinjoarivo 22, dans le District de Fenoarivobe.

Le beau-père pointé du doigt comme étant le présumé meurtrier du petit garçon fut arrêté au poste fixe de la Gendarmerie de Miaramandroso. Actuellement, le suspect devait déjà se trouver à Tsiroanomandidy où il sera soumis à une enquête.

Une affaire de jalousie ?

D'après une source, une raison a poussé le beau-père en cause pour commettre ce crime : une jalousie morbide ! Sa compagne, qui n'est autre que la maman de la victime, serait partie avec un autre, abandonnant ainsi le petit garçon et son frère aîné livrés à leur sort à la maison.

Or, l'abandon des deux garçons a coïncidé avec la visite du beau-père qui ne faisait que passer puisqu'il est domicilié dans une autre localité. Il a alors passé quelques nuits chez ses deux beaux fils, mais le fait de ne pas y voir leur mère, son amie, l'a si frustré au point de le rendre furieux et surtout jaloux. Dans son accès de colère lié à sa frustration, l'homme, faute de pouvoir infliger une correction à sa compagne, a alors déversé toute sa colère sur le fils de 10 ans de celle-ci, le battant et l'étranglant jusqu'à ce que mort s'ensuive.

F.R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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