Publié dans Société

Mission médicale et humanitaire  - Plus de 500 chirurgies de spécialité prévues à Vatomandry 

Publié le mardi, 13 mai 2025

14.000 à 15.000 patients ciblés. La 71ème mission médico-chirurgicale et humanitaire de l’ONG Médecins de l’océan Indien (MOI) à Madagascar se tiendra à Vatomandry (Région d’Atsinanana) et périphéries, du 22 au 31 mai prochain. Outre la médecine générale et celle préventive, des grandes interventions chirurgicales y seront également au rendez-vous. « Les grandes chirurgies de spécialité, touchant par exemple la vessie, l’estomac ou encore l’intestin, ainsi que les chirurgies réparatrices des séquelles de brûlures, de blessures, etc., se feront au sein du Centre hospitalier de référence du District (CHRD) de Vatomandry. Ces chirurgies de spécialité toucheront plus de 500 personnes. A cela s’ajoutent les autres interventions chirurgicales liées à l’ORL et les yeux ou encore les chirurgies ambulatoires, dans les quartiers périphériques », informe le Dr Josette Rakotohery, vice-présidente du MOI Madagascar. 

 

Les inscriptions y afférentes débuteront demain, et ce, jusqu’au 20 mai. En dehors des urgences chirurgicales, lesquelles devraient se faire dans l’immédiat, les patients désirant bénéficier des chirurgies devraient s’inscrire dès maintenant au CHRD de Vatomandry. Les prestations gratuites sont ouvertes non seulement aux habitants de ce District et les environs, mais aussi pour tous les patients issus des quatre coins de l’île. Ceci à condition qu’ils s’inscrivent au préalable. Notons qu’après chaque mission du MOI, une équipe reste encore sur place pour assurer les suivis post-opératoires. Tous les médicaments et soins après les interventions chirurgicales sont à la charge de l’ONG, d’après la vice-présidente.

Une cinquantaine de missionnaires mobilisés

Cette fois-ci encore, le MOI va mobiliser une cinquantaine de missionnaires. Environ 60 % d’entre eux se composent de personnel médical malagasy. Le reste provient de La Réunion, France et Suisse. Ils vont s’assurer d’une mission de proximité, facilitant l’accès aux soins des habitants, y compris les patients dans le besoin mais qui n’ont pas de moyens. Même si les prestations seront gratuites, les soins et les prises en charge seront de qualité, nous communique-t-on.  Les missionnaires vont s’assurer des 10 jours de mission en 2 délégations, l’une hospitalière incluant notamment les grandes spécialités, et l’autre itinérante pour les prestations ambulatoires. Outre le volet thérapeutique, ciblant le plus de patients dans toutes les disciplines, la médecine préventive se fera sous forme de campagnes d’hygiène bucco-dentaire, au profit des élèves au niveau des écoles primaires de la Région. Les équipes soignantes locales et les internes du centre hospitalier universitaire de Toamasina auront aussi leur part de formation, grâce à un volet d’enseignement post-universitaire.  

Cette 71ème mission du MOI à Madagascar, la 84ème dans l’histoire de ladite ONG, a été baptisée « Annie Koytcha », à la mémoire de la défunte épouse de son président-fondateur, Dr Firoze Koytcha. Le financement de la mission est assuré essentiellement par le Conseil départemental de La Réunion, ses 3 fils ainsi que ses habituels sponsors réunionnais et malagasy. La banque BRED Madagasikara vient s’ajouter à la liste des sponsors pour cette édition. Notons que la prochaine mission, prévue en octobre 2025, se fera à Morondava, Région de Menabe. Un retour dans le grand Sud de Madagascar est prévu pour les missions de 2026, après celles de l’année dernière.

 

Patricia R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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