Publié dans Société

Paludisme - Ikongo face à une menace grandissante

Publié le jeudi, 15 mai 2025

Une épidémie de paludisme intense frappe les habitants de la localité de Mahasoa- Ambatofotsy, District d’Ikongo, Région de Fitovinany. Chaque jour, plus de 50 personnes y sont soignées. C’est ce qu’a indiqué l’inspecteur de la santé locale. « En plus de cela, plusieurs patients sont hospitalisés », a-t-il ajouté. Les cas augmentent sans interruption. Cela dure depuis un peu moins d’un mois. La population est donc en alerte. Les symptômes sont sévères, selon Mandimbilaza Haja, un habitant. « Ils incluent des maux de tête, des douleurs au cou et une perte d’appétit. Certains patients souffrent aussi de difficultés respiratoires.

En l’absence de soins rapides, la maladie pourrait tuer », a-t-il déclaré. Selon l’inspecteur, « trois décès liés à cette fièvre ont été confirmés ». Les raisons d’autres décès sont encore inconnues jusqu’à présent. Par ailleurs, De nombreuses femmes enceintes, également atteintes du paludisme, ont fait une fausse couche. Les enfants, eux aussi, sont très exposés à cette forme grave de la maladie. Les habitants ont peur. Les cas se succèdent sans répit. L’accès aux soins reste difficile dans cette zone enclavée.

Mobilisation

Face à cette urgence, les autorités locales réagissent. « Les agents de santé travaillent jour et nuit. Le médecin inspecteur du District d’Ikongo a envoyé des renforts. Plusieurs médecins bénévoles ont été déployés sur place », a ajouté Mandimbilaza Haja. Cependant, les routes sont en très mauvais état. Cela complique l’arrivée des secours. Malgré tout, les soignants poursuivent leur mission. Les responsables locaux tirent la sonnette d’alarme. Ils demandent une intervention urgente de l’Etat. Des agents du ministère de la Santé publique sont appelés à descendre sur le terrain. « L’objectif est de stopper l’épidémie. Il faut des médicaments, du personnel et des actions coordonnées. Il faut aussi identifier la nature exacte de la maladie », a-t-il insisté. Le District d’Ikongo reste classé en zone rouge en ce qui concerne le paludisme. Cette nouvelle forme de la maladie, avec d’autres symptômes, viennent aggraver la situation. La population vit désormais dans l’angoisse. Tant que la maladie circule, les risques augmentent. Chaque jour compte.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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