Publié dans Société

Fistule obstétricale - Plus de 12.000 femmes opérées en 15 ans 

Publié le dimanche, 25 mai 2025

Renforcer le partenariat et les campagnes de réparation pour éliminer la fistule obstétricale à Madagascar d’ici 2030. Chaque année, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) mobilise 250 millions de dollars en marge du programme d’élimination de la fistule obstétricale. Une maladie où les patientes sont victimes de discrimination venant de la communauté et de la famille. Ces femmes sont condamnées à la dépression, à l’isolement social et à une pauvreté accrue.

Depuis 2010, environ 12.291 femmes sont réparées grâce à la chirurgie. Cependant, beaucoup sont encore atteintes de la maladie, notamment dans les brousses où les sensibilisations y afférentes sont insuffisantes. 

 

La Journée internationale pour l'élimination de la fistule obstétricale a été célébrée le 23 mai dernier. « Sa santé, son droit : façonner un avenir sans fistule », tel était le thème de cette année Toutefois, cette maladie est évitable et peut être traitée. 

Selon le rapport de l’UNFPA, dans le cadre cette Journée mondiale pour l’élimination de la fistule obstétricale, plusieurs défis sont encore à relever pour Madagascar afin d’atteindre l’objectif 2030. Il s’agit de la méconnaissance des risques liés à l'accouchement à domicile, ainsi qu’une barrière culturelle persistante. Par ailleurs, les ressources allouées et ou mobilisées pour lutter cette maladie sont encore faibles. Celles-ci ne permettent pas de faire une vaste campagne de sensibilisation et des opérations chirurgicales dans les zones reculées.

La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie et/ou le rectum, due à un travail prolongé et qui se produit en l’absence de soins obstétricaux rapides et de qualité. Elle provoque une fuite d’urine et/ou de matières fécales par le vagin, et entraîne à plus long terme des problèmes médicaux chroniques.

L’UNFPA travaille en collaboration avec le ministère de la Santé publique de l'ordre de Malte afin d’organiser des campagnes de réparation gratuites pour les femmes et filles atteintes de la fistule obstétricale. L’objectif visé par cette initiative est « A l’horizon 2030, Madagascar arrive à éliminer ce fléau ». En effet, c'est l'une des principales causes de morbidité maternelle dans le pays. 

En tant que leader de la campagne mondiale pour l'élimination de la fistule obstétricale, cette Organisation onusienne renforce également les services de santé maternelle et les services obstétricaux d’urgence afin de prévenir l’apparition de cette lésion.

 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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