Publié dans Société

Lutte contre la pollution plastique  - L’île Sainte-Marie, un modèle à Madagascar 

Publié le lundi, 02 juin 2025

La célébration officielle de la Journée mondiale de l’environnement (JME) a été lancée hier, le 2 juin, à l’île Sainte-Marie, dans la Région d’Analanjirofo. Une série d’activités se poursuivra jusqu’au 4 juin. Bien que célébrée chaque année le 5 juin à l’échelle mondiale, Madagascar a choisi d’entamer les festivités à l’avance, avec comme thème: « Nosy ho amin’ny ho avy, tsy misy fandotoana plastika ». (Une île pour l’avenir, sans pollution plastique). Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine Andonirina, a salué les efforts continus, menés sur cette île pour la protection de l’environnement. « S’il existe un endroit à Madagascar qui peut devenir une zone sans plastique, c’est bien Sainte-Marie », a-t-il lancé.

 

La Commune, en partenariat avec l’ONG internationale de développement Gret, a mis en place un centre de tri qui traite plus de 20.000 tonnes de déchets plastiques par semaine. A l’échelle du pays, sept à huit entreprises semi-industrielles se sont lancées dans le recyclage de ces déchets, créant de l’emploi et favorisant la propreté urbaine. L’Etat a également réaffirmé sa volonté de soutenir les jeunes porteurs de projets dans le domaine du recyclage, en facilitant les démarches administratives et l’obtention des permis nécessaires.

La renaissance des baleines, un symbole d’espoir La population de baleines autour de Sainte-Marie a subi depuis deux décennies des menaces d’extinction. Mais grâce à des efforts de conservation couronnés de succès, le nombre de baleines autour de cette île connaît aujourd’hui une hausse. Une réussite que le ministre entend ériger en modèle pour d’autres Régions. « Sainte-Marie peut devenir une vitrine nationale pour la protection de l’environnement et la biodiversité », a-t-il affirmé.

L’île Sainte-Marie, véritable trésor écologique, tire sa subsistance de son environnement, essentiel au développement du tourisme, de la pêche, de l’agriculture et de l’artisanat. Sa biodiversité terrestre et marine, notamment la présence emblématique des baleines, constitue un levier de développement durable à préserver. Un projet d’aires protégées pour les zones terrestres et marines de Sainte-Marie est en cours d’élaboration. Sa mise en œuvre est envisagée dans un mois. Un signal fort qui montre l’ambition de faire de cette île un modèle de gestion écologique pour le reste du pays.

 

Pour sa part, le député élu à Sainte-Marie, Imbiky Herilaza, a appelé à l’éducation plutôt qu'à la répression, face à la déforestation et à l’exploitation illégale des ressources naturelles, souvent causées par la pauvreté et le manque de sensibilisation. « C’est écœurant de voir nos parents villageois traînés en justice, sans leur avoir d’abord appris à préserver l’environnement », a-t-il déclaré.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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