Publié dans Société

Aïd al-Adha et Pentecôte - Un long week-end en perspective

Publié le lundi, 02 juin 2025

Un long week-end se profilera en ce début juin. En effet, le vendredi 6 juin 2025 sera un jour férié. Ce jour correspond à de l’Aïd al-Adha ou Aïd el-Kébir, célébration du sacrifice,  la fête la plus importante du calendrier musulman. Il est chômé et payé sur tout le territoire, selon le décret n° 2025-005 du 7 janvier 2025. Par ailleurs, la Pentecôte sera célébrée ce dimanche 8 juin. Elle est suivie du lundi de Pentecôte, également un jour férié. Ainsi, les Malagasy bénéficieront de quatre jours de repos consécutifs. De nombreuses familles saisiront l’occasion pour voyager. Solo, père de famille à Antananarivo, en fait partie.

« Nous ne savions pas que vendredi prochain est un jour férié. C’est en voyant le communiqué que nous avons décidé de partir », confie-t-il. Les membres de sa famille quitteront la capitale vendredi matin. Le samedi, ils iront à la plage d’Antsanitia, située à Majunga. Le dimanche matin, ils visiteront la grotte d’Anjohibe, sise à 83 km de Mahajanga. L’après-midi, ils découvriront celles de Belobaka, situées à 11 km de la cité des fleurs. Le lundi de Pentecôte, direction Katsepy. Et le soir, ils rentreront à Antananarivo.

Opportunités pour les commerçants

D’autres, en revanche, préfèrent rester dans la capitale. Haingo, mère de trois enfants, a un programme différent. « Vendredi, nous irons à l’église pour la célébration de la Semaine du Saint-Esprit. Samedi, ce sera le grand ménage à la maison et la préparation pour fêter la Pentecôte. Dimanche, nous continuerons la fête à l’église. Lundi, nous irons voir un spectacle musical », explique-t-elle. 

Effectivement, chacun organise ses jours de repos selon ses envies. Certains optent pour la détente et les voyages. D’autres privilégient la célébration religieuse et les activités locales. En conséquence, les routes nationales connaîtront à cette occasion une hausse du trafic. D’ailleurs, les opérateurs touristiques constatent une augmentation des réservations. Les commerçants, eux, espèrent une bonne dynamique économique. Selon Toky, restaurateur à Behenjy, « nous allons un peu profiter de ce long week-end pour booster nos chiffres d’affaires. Ce n’est pas le moment de trop se reposer, mais au contraire, il y aura une petite opportunité pour gagner de l’argent. Le marché serait différent par rapport aux jours ordinaires ». Néanmoins, de nombreux autres secteurs poursuivent leurs activités malgré tout. Par exemple, Anja, une employée de taxi-phone, a choisi de continuer à travailler comme d’habitude.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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