Publié dans Société

Communes enclavées - Renforcement de l'accès aux services publics essentiels 

Publié le mercredi, 18 juin 2025

La Phase III du Programme de Développement Communal Inclusif et de Décentralisation (PDCID III) se concentre sur les Régions DIANA et Boeny avec l'ambition de lancer un projet pilote dans le Sud de Madagascar. Ce projet vise à améliorer l'accès aux infrastructures de base et rehausser la qualité des services de proximité dans des zones souvent isolées et vulnérables. Doté d'un budget de 25 millions d'euros financé par la coopération allemande à travers la KfW, et d'un cofinancement de 1,25 million d'euros de l'Etat malagasy, le PDCID III a pour objectif fondamental de renforcer l'accès aux services publics essentiels dans les Communes rurales et de promouvoir une gouvernance locale plus inclusive.

Cette initiative s'inscrit également dans le cadre du Plan national de décentralisation émergente (PNDE), témoignant de l'engagement des autorités malagasy à favoriser le développement local. Le ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Naina Andriantsitohaina, a officiellement lancé cette nouvelle phase du programme lors d'une cérémonie au siège du Fonds de développement local (FDL) à Anosy. Etaient présents à cet événement plusieurs figures de la coopération internationale, notamment l’ambassadeur d’Allemagne, Oliver Knoerich, et le directeur de la KfW, Stefan Zeeb, symbolisant ainsi le soutien international à cette initiative cruciale pour le développement des collectivités locales. Depuis son lancement en 2015, le PDCID a déjà permis des réalisations significatives, telles que la réhabilitation de 115 km de pistes rurales et la construction de 79 écoles bénéficiant d'eau potable, de sanitaires et de mobilier. De plus, 26 nouvelles écoles sont en cours de lancement, accompagnées de 25 bâtiments administratifs communaux en cours de réalisation. Ces avancées illustrent l'impact positif du programme sur les communautés locales et démontrent la nécessité de poursuivre ces efforts pour renforcer davantage le tissu socio-économique de Madagascar.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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