Publié dans Société

Contrebande d'armes à Talatamaty - Une femme à la tête d'un gang

Publié le mercredi, 09 juillet 2025
Il reste à savoir d'où la présumée commanditaire a-t-elle obtenu le revolver Il reste à savoir d'où la présumée commanditaire a-t-elle obtenu le revolver

Sans les fournisseurs illégaux d'armes à feu, les bandits ne pourront rien faire. Dans le cas de la Commune de Talatamaty, un gang y sévit car il a son fournisseur. Mais grâce à un renseignement, la brigade de Gendarmerie de cette localité a réussi à remonter la filière. C'était donc dans ces circonstances qu'on a pu mettre trois suspects dans le filet. L'une, puisqu'il s'agit d'une femme, serait la commanditaire des deux autres larrons, selon la Gendarmerie.

Tout a alors démarré, samedi dernier, quand le commandant de brigade de Talatamaty fut personnellement informé sur le funeste projet de toutes ces personnes mises en cause dans cette affaire.

Sur la foi de ce renseignement, les gendarmes ont mis en marche un plan en vue de piéger les suspects dans un bar à Antehiroka où la transaction était prévue. C'était de cette manière que les Forces de défense et de sécurité ont pu y surprendre et arrêter les deux suspects. Effectivement, ces derniers avaient caché sur eux un revolver de marque Pietro Beretta de calibre 7,65mm ainsi que des munitions, tout cela, sans aucune autorisation, ni pièces justificatives.

Mais la poursuite de l'enquête révèle rapidement que les deux individus en cause n'étaient que les exécutants et qu'il a fallu à nouveau déployer un second plan pour piéger à son tour, la commanditaire, côté Gendarmerie. Et ce fut chose faite car la femme suspecte a été interpellée dans un station-service de Talatamaty.

Mais cela ne veut pas dire pour autant que l'enquête sur cette affaire est terminée. Au contraire, la prochaine étape consistera à cerner la provenance de ces armes de contrebande, la Beretta récemment saisie, incluse.

Raison de plus pour les gendarmes d'approfondir leurs investigations car l'un des deux hommes récemment arrêtés dans cette affaire de vente d'arme, serait un bandit rendu tristement célèbre pour de nombreux actes de banditisme tandis que l'autre vient de Tsiroanomandidy.

Franck R.

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Editorial

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    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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