Publié dans Société

Contrebande d'armes à Talatamaty - Une femme à la tête d'un gang

Publié le mercredi, 09 juillet 2025
Il reste à savoir d'où la présumée commanditaire a-t-elle obtenu le revolver Il reste à savoir d'où la présumée commanditaire a-t-elle obtenu le revolver

Sans les fournisseurs illégaux d'armes à feu, les bandits ne pourront rien faire. Dans le cas de la Commune de Talatamaty, un gang y sévit car il a son fournisseur. Mais grâce à un renseignement, la brigade de Gendarmerie de cette localité a réussi à remonter la filière. C'était donc dans ces circonstances qu'on a pu mettre trois suspects dans le filet. L'une, puisqu'il s'agit d'une femme, serait la commanditaire des deux autres larrons, selon la Gendarmerie.

Tout a alors démarré, samedi dernier, quand le commandant de brigade de Talatamaty fut personnellement informé sur le funeste projet de toutes ces personnes mises en cause dans cette affaire.

Sur la foi de ce renseignement, les gendarmes ont mis en marche un plan en vue de piéger les suspects dans un bar à Antehiroka où la transaction était prévue. C'était de cette manière que les Forces de défense et de sécurité ont pu y surprendre et arrêter les deux suspects. Effectivement, ces derniers avaient caché sur eux un revolver de marque Pietro Beretta de calibre 7,65mm ainsi que des munitions, tout cela, sans aucune autorisation, ni pièces justificatives.

Mais la poursuite de l'enquête révèle rapidement que les deux individus en cause n'étaient que les exécutants et qu'il a fallu à nouveau déployer un second plan pour piéger à son tour, la commanditaire, côté Gendarmerie. Et ce fut chose faite car la femme suspecte a été interpellée dans un station-service de Talatamaty.

Mais cela ne veut pas dire pour autant que l'enquête sur cette affaire est terminée. Au contraire, la prochaine étape consistera à cerner la provenance de ces armes de contrebande, la Beretta récemment saisie, incluse.

Raison de plus pour les gendarmes d'approfondir leurs investigations car l'un des deux hommes récemment arrêtés dans cette affaire de vente d'arme, serait un bandit rendu tristement célèbre pour de nombreux actes de banditisme tandis que l'autre vient de Tsiroanomandidy.

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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