Publié dans Société

JIRAMA  - Rencontre entre le syndicat des employés et le Gouvernement   

Publié le jeudi, 10 juillet 2025

Après la grève menée avant-hier par le syndicat des employés de la JIRAMA, une première réunion s’est tenue au siège de l’entreprise à Ambohijatovo-Avaratra. Cette rencontre a réuni le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Jean-Baptiste Olivier, des responsables de la société, dont le directeur général, et des représentants syndicaux. Selon le communiqué publié par le ministère, cette réunion est une étape importante pour trouver des solutions aux problèmes de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. Le but est de renforcer le dialogue, l’écoute et la coopération entre les différentes parties. Plusieurs sujets ont été abordés, comme le nouveau statut de l’entreprise, la relance de ses activités, ainsi que les inquiétudes des salariés.

 

Mobilisation 

Le ministre a précisé que la relance de la JIRAMA est une priorité du Gouvernement. Ce dernier a insisté sur l’importance du dialogue pour résoudre les problèmes. Il a aussi tenu à rassurer les agents : il n’est pas question de privatiser l’entreprise, ni de procéder à un licenciement massif. « Les droits des travailleurs, inscrits dans la convention collective, seront respectés », a-t-il déclaré. Les responsables ont aussi précisé que le dialogue avec les employés va continuer. D’autres réunions sont prévues dans les jours à venir. Ces échanges visent à améliorer le fonctionnement de la JIRAMA, dans l’intérêt de tous les Malagasy. Concernant la grève, le ministère a rappelé que le droit de grève est reconnu. Cependant, un responsable au sein du département a souligné que l’eau et l’électricité sont des services essentiels pour la population. 

« Ainsi, même en période de grève, les services essentiels doivent être maintenus. Le respect des règles est indispensable, notamment l’obligation de déposer un préavis, ce qui n’a pas été fait cette fois-ci », a ajouté le responsable. Face à cette situation, le Gouvernement appelle chacun à faire preuve de responsabilité. L’objectif est de poursuivre les échanges dans un climat apaisé, et cela afin de trouver des solutions et améliorer les services offerts par la société d’Etat.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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