Publié dans Société

Trafic démantelé - Un bébé de 8 mois en partance…pour le Gabon

Publié le mercredi, 16 juillet 2025

Les faits se sont produits à l'aéroport international Pour un peu, une fillette de 8 mois a failli passer clandestinement le territoire par un vol ET884 d'Ethiopian Airlines! Destination : le Gabon ! A l'index : un réseau de trafiquants de bébés. Heureusement,  la tentative de ces derniers a échoué au dernier moment. En cause, la présumée passeuse, cette femme de 26 ans, a été arrêtée avec le nourrisson dans ses bras par les fins limiers de la Police de l'air et des frontières (PAF), juste au moment de leur embarquement. « Pour la Police, tout s'expliquait d'un seul coup après une série de questions réglementaires posées sur la passagère en cause, et ce avant les vols, dont tout citoyen voyageant à l'étranger est soumis au moment de l'embarquement à Ivato », confie une source policière.

 

Car de son côté, la jeune passagère a beau jouer le rôle de mère, mais cela n'a pas empêché la vérité d'éclater au grand jour, du moins en ce qui la concerne personnellement, et sur son sombre dessein. Soumise au feu roulant des questions des enquêteurs, la jeune femme a fini par tout avouer.

Effectivement, la fillette n'est pas du tout la sienne mais aurait été récupérée clandestinement d'un centre d'orphelinat de la Capitale, grâce bien entendu à des complicités. Et cette résidente d'une région du pays aurait été payée à 3 millions d'ariary pour emmener la fillette au Gabon.

Les complices également dans le filet

Bien entendu, le réseau, ayant fait parvenir la présumée passeuse de la province, lui a offert gîte et couvert durant son séjour dans la Capitale, en attendant leur départ pour le Gabon. Et parmi la brochette de complices, mentionnons, entre autres un responsable au niveau de la Commune urbaine. C'est ce dernier qui a fourni l'acte de naissance, et autre fiche d'Etat civil du nourrisson. L'orphelinat en cause est également impliqué. Mais en général, plusieurs autres personnes, au nombre de 8, et qui sont soupçonnées de travailler pour le réseau, ont été alors arrêtées aussi. Parmi les suspects actuellement entre les mains de la Police, mentionnons les rabatteurs, mais également ceux qui ont hébergé les présumées  "mamans" ou accompagnatrices des nourrissons du trafic à l'étranger, les passeurs proprement dits, enfin ceux en charge des faux documents. Cependant, la Police annonce que d'autres personnes sont encore recherchées. Enfin, les individus trempés dans cette affaire s'attendent à de graves poursuites et aux sanctions en proportion à la gravité du délit. En effet, la loi 2014-040 du 16 décembre 2014 condamne le trafic d'êtres humains, surtout lorsque les victimes sont des nourrissons.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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