Publié dans Société

Visite nocturne - Cinq parcs nationaux ouverts

Publié le lundi, 18 août 2025
Un trésor rare de la forêt malagasy Un trésor rare de la forêt malagasy Crédit photo : MNP

Madagascar abrite une faune nocturne exceptionnelle. Parmi les espèces remarquables, l’Aye-Aye se distingue comme l’un des lémuriens les plus étranges de l’île. Ses grandes oreilles et ses longs doigts lui permettent d’extraire les insectes et les larves situés sur l’écorce des arbres, tandis que ses yeux lumineux favorisent son adaptation à la nuit. Le « Fosa », plus grand prédateur endémique, combine des traits de chat et de mangouste. Il chasse surtout la nuit, mais peut aussi être actif en journée. Son menu comprend les lémuriens, les oiseaux et les petits mammifères. D’autres animaux nocturnes incluent les microcèbes et les lépilémurs, qui se nourrissent d’insectes, de fruits et de fleurs. Les chirogales, les tenrecs, les geckos à queue en feuilles et les papillons de nuit complètent cette richesse animale.

 

Accompagnement

Pour découvrir cette faune, Madagascar National Parks (MNP) propose des circuits nocturnes dans cinq parcs : Ranomafana, Analamazaotra-Mantadia, Nosy Mangabe, Ankarafantsika et Lokobe. « Les visiteurs peuvent observer les animaux à la tombée de la nuit et écouter leurs chants mystérieux. L’accompagnement par un guide local expérimenté est recommandé. L’usage d’un éclairage écologique à faible luminosité et la photographie sans flash sont vivement conseillés », selon le communiqué du MNP. Patience, silence et respect de la flore et de la faune sont essentiels. L’accès nocturne reste limité aux cinq parcs concernés, les autres sites ne proposant pas de circuits de nuit. « Cette ouverture offre une occasion unique de découvrir la richesse de la faune malagasy, tout en sensibilisant les visiteurs à la protection de l’environnement », a ajouté le communiqué.

C.M

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff