Publié dans Société

Jeune femme malagasy assassinée à Mayotte - L'aide financière de la diaspora détournée

Publié le mardi, 19 août 2025

La jeune immigrante malagasy Armélia Florent (19 ans) a été assassinée à Mayotte, le soir du 2 août dernier. Son corps a été ensuite abandonné puis retrouvé sur la plage de Mliha Chanfi. Mais récemment, l'affaire a encore provoqué des remous. C'est que l'argent collecté et envoyé, via le système « Ria Money Transfer » par la diaspora malagasy de Mayotte, et qui était prévu pour aider la mère de la victime résidant à Ambilobe, aurait été détourné à sa réception dans une banque de cette ville du nord. Aussi, la mère de famille éplorée a eu l'amère surprise lorsqu'à la banque, on l'informait que quelqu'un aurait déjà retiré les 20,2 millions d'ariary envoyés par la diaspora. 

 

D'après une source, la victime a immédiatement soupçonné le caissier de ladite banque de sa ville, et a décidé de porter plainte contre ce dernier. La Gendarmerie a ainsi ouvert une enquête, qui a récemment débouché sur l'arrestation de l'employé de banque en cause. Depuis, il a été placé en garde à vue dans les locaux d'un service de la Gendarmerie, en charge du dossier à Ambilobe. « En réalité, le suspect s'est montré coopératif et a répondu à sa convocation par les enquêteurs », confie une source au niveau dudit service de la gendarmerie. 

Aux dernières nouvelles, on n'a pas encore réussi à récupérer cet argent. Hier, le Parquet d'Ambilobe a été saisi de l'affaire, et aurait déjà épluché le dossier sur celle-ci. Et sauf changement de dernières minutes, le caissier en cause devra être déféré ce jour. 

Mais revenons à la genèse de ce récent développement sur l'affaire. Tout a démarré le 12 août dernier où la mère de la défunte Armella s'est rendue auprès de cette banque en vue de faire le retrait de son argent, soit l'équivalent de 4.046 euros. Mais là, elle n'en croyait pas à ses oreilles lorsque le caissier, qui l'accueille à ce moment-là, l'informait sur le fait que quelqu'un d'autre aurait déjà pris l’argent avant elle.

Afin d’en avoir le cœur net et s'assurer de cette opération bancaire, la dame a décidé de contacter au téléphone la communauté malagasy vivant à Mayotte. Cette dernière de lui confirmer l'envoi de cet argent, avec les preuves de son transfert dans la Grande île. Manque de pot donc, la dame récipiendaire n'a jamais pu percevoir la somme. Et on connait la suite, comme la plainte formulée contre l'employé de banque mis en cause. Attendons de voir la suite de cette affaire !

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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