Publié dans Société

Agression et dégradations de biens à Toamasina - 6 universitaires arrêtés

Publié le mercredi, 20 août 2025
Rien n'a échappé à cette volonté de ces universitaires mécontents pour tout détruire Rien n'a échappé à cette volonté de ces universitaires mécontents pour tout détruire

Pendant deux nuits consécutives, le campus de Barikadimy a été le théâtre d'émeutes en relation avec le problème de délestage. Lundi dernier était le plus sanglant car s'est soldé par des graves blessures d'une passagère de taxi-brousse caillassé par les étudiants en grève, mais aussi les dégradations de biens d'autrui.

Mais mardi soir dernier, les étudiants grévistes ont cherché à rééditer l'émeute de la veille. Beaucoup d’entre eux étaient équipés de flèches ou frondes. Une deuxième coupure du courant survenue vers 19h dans le campus, les a alors poussés à converger vers l'accès principal à l'endroit.  Les manifestants ont alors brûlé des pneus usagés tout en lançant des parpaings sur les voitures empruntant le secteur.

Les Forces anti-émeutes sont intervenues, lançant des bombes lacrymogènes pour repousser les grévistes vers l'enceinte du campus. Mais surtout, et à la différence du sanglant lundi soir dernier, elles ont procédé à l'arrestation de 6 étudiants qui ont participé à l'émeute, mardi soir.

Pour revenir sur les évènements d'avant-hier soir, des coupures du courant occasionnées par des travaux de réparation de la JIRAMA, après que les pluies diluviennes et les bourrasques causèrent des dégâts sur ses installations électriques, ont provoqué la colère des étudiants de Barikadimy.

Ils l'ont exprimé par des jets de projectiles sur des véhicules et autres Tuc-tuc passant à proximité. L'on signale des bris de verre sur plusieurs voitures. C'était dans ces circonstances que la mère de famille, passagère de ce taxi-brousse en partance vers la Capitale, a reçu un projectile lancé à toute volée par un émeutier, et nécessitant l'hospitalisation de la victime.

Face à cette tournure, le gouverneur de la région Est était sorti de ses gonds, dénonçant le comportement de malfaiteurs de ces étudiants tout en promettant des mesures draconiennes à leur encontre.

Franck R./Kamy.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff