Publié dans Société

Gestion des « Ecole pour tous » - Madagascar, l’exemple à suivre !

Publié le vendredi, 22 août 2025
« Tafita JICA », le cas de la Grande île a inspiré plusieurs délégations étrangères « Tafita JICA », le cas de la Grande île a inspiré plusieurs délégations étrangères

Madagascar a obtenu les meilleurs résultats parmi les pays participants au projet international « Ecole pour tous », connu localement sous l'appellation « Tafita JICA » - Agence japonaise de coopération internationale. L'expérience malagasy affiche une maîtrise de gestion du coût de seulement 0,15 USD par élève, par an. Le cas de Madagascar a été présenté lors de la Conférence internationale de la TICAD-9 qui se déroule actuellement au Japon.

L'implication des communautés locales a été parmi les points forts de cette réussite grâce à leur participation active à l'évaluation du niveau de compétence des élèves, à l'identification des difficultés rencontrées et à la recherche de solutions adaptées. A cela s'ajoute l'approche pédagogique TARL (« Teaching at the Right Level ») qui a été utilisée pour combler les lacunes et renforcer les acquis. 13 Régions sont concernées par ce projet. Dans 11 d'entre elles, une progression de 23 % a été constatée en mathématiques et 28 % en lecture. Ce succès a inspiré plusieurs délégations étrangères, lesquelles ont exprimé leur volonté de coopérer avec Madagascar.

L'engagement des autorités malagasy et la collaboration des communautés locales ont été essentiels pour atteindre ces résultats remarquables. Le projet « Tafita JICA » a permis non seulement d'améliorer les compétences des élèves, mais aussi de renforcer les liens entre les écoles et les communautés, favorisant ainsi un développement durable et inclusif dans le secteur de l'éducation à Madagascar.

Nikki Razaf

Fil infos

  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence
  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance
  • Affaire SMGD-CNAPS - 11 personnes présentées au PAC
  • Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence
  • Epouse de Naina Andriantsitohaina - Des activistes dénoncent sa garde à vue
  • Collectivités territoriales - Les maires de Madagascar unis contre les actes d’intimidation
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

A bout portant

AutoDiff