Publié dans Société

Meurtre barbare d’un couple à Ambatolampy - Leur domestique de 18 ans arrêté

Publié le vendredi, 12 septembre 2025
L'appartement fut souillé du sang des victimes L'appartement fut souillé du sang des victimes

Ambatolampy. Un drame sanglant a bouleversé le Fokontany d’Andravola, jeudi soir dernier, vers 20 heures. Un couple d’une cinquantaine d’années a été sauvagement assassiné dans son propre appartement, alors qu’il dînait. Le principal suspect n’est autre que leur jeune domestique de 18 ans, aujourd’hui entre les mains de la Gendarmerie.

 

Selon les premiers éléments de l’enquête, une violente dispute aurait éclaté entre le jeune homme et ses employeurs. Sous l’effet de l’alcool, il aurait perdu tout contrôle. Le chef de famille a reçu un coup mortel en plein cœur, tandis que son épouse a été grièvement lacérée avant de succomber à ses blessures. La scène, macabre, témoignait d’une lutte acharnée : vaisselle renversée, repas inachevé et traces de sang partout dans la salle à manger.

 

« En voyant son mari agressé, l’épouse a tenté de le défendre. C’est alors que le domestique s’est retourné contre elle », rapporte une source auprès de la brigade de Gendarmerie d’Ambatolampy.

 

D’abord introuvable, le suspect a éveillé les soupçons des enquêteurs. Aucune effraction ni vol n’ayant été constatés, sa disparition est rapidement apparue suspecte. Originaire d’Antanifotsy, le jeune homme avait pris la fuite vers sa ville natale. La Gendarmerie a aussitôt lancé une chasse à l’homme et a pu l’intercepter dans la nuit même. Ses vêtements tachés de sang l’ont directement incriminé.

 

Lors de son interrogatoire, il aurait reconnu son crime. Selon les Forces de l’ordre, la dispute aurait éclaté parce que ses employeurs lui avaient refusé l’autorisation d’assister à un « famadihana », une cérémonie traditionnelle d’exhumation, très répandue dans la région en cette période. Déjà alcoolisé, il aurait laissé éclater sa frustration dans un déchaînement de violence.

 

L’enquête se poursuit.

 

Franck R 

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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