Publié dans Société

Chute mortelle d’un 4x4 à Anosy - Deux occupants perdent la vie, trois autres blessés

Publié le dimanche, 14 septembre 2025

La descente menant aux abords du lac Anosy a une nouvelle fois été le théâtre d’un grave accident de la circulation. Vers 4h 30 du matin, le 13 septembre dernier, une Toyota Prado transportant cinq jeunes ayant assisté à une soirée « arrosée », a raté un virage dangereux avant de plonger dans le ravin. Le véhicule a terminé sa course sur l’autre voie longeant le lac, les quatre roues en l’air, complètement détruit.

 

Alertés, les secours et la Police se sont immédiatement rendus sur place pour évacuer les victimes vers l’HJRA, Ampefiloha. A leur arrivée au service de réanimation, une jeune femme de 25 ans, grièvement touchée à la tête et qui occupait le siège passager avant, a succombé malgré les soins d’urgence. Le conducteur, domicilié à Ampasika, est arrivé inconscient à l’hôpital. Son traumatisme crânien s’est révélé fatal quelques heures plus tard.

Trois autres passagers, dont une femme de 22 ans et deux jeunes hommes du même âge, ont également été pris en charge. L’un souffrait de douleurs thoraciques et dorsales, un autre présentait un traumatisme crânien léger. Leur état n’inspire plus d’inquiétude et tous ont pu regagner leur domicile, selon une source hospitalière.

D’après les premiers éléments recueillis, les victimes revenaient d’une soirée. Mais au-delà de la vitesse excessive et de l’imprudence du conducteur, certains observateurs pointent du doigt la dangerosité du virage en épingle, dépourvu de garde-fou depuis longtemps. Et ce n’est pas la première fois qu’un véhicule y effectue une sortie de route spectaculaire.

 

Franck R.

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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