Publié dans Société

Incendie dévastateur à Mananjary - Le couple présidentiel au chevet des victimes

Publié le mardi, 16 septembre 2025
Une partie de la ville de Mananjary a été ravagée par les flammes Une partie de la ville de Mananjary a été ravagée par les flammes

Mananjary est sous le choc. Un grave incendie a ravagé une partie de la ville de Mananjary, lundi  dernier vers 16h 30. Plusieurs maisons ont été réduites en cendres, provoquant le décès de deux personnes ainsi que d’énormes dégâts matériels.

 

Selon un premier bilan recueilli sur place, près de 400 toits sont ravagés par le feu, laissant près de 2 500 personnes sans abri. Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités locales se sont immédiatement mobilisées pour venir en aide aux sinistrés. Elles ont distribué du riz, de l’huile et des légumineuses pour les victimes. Par ailleurs, 30 tonnes de riz, offerts par le Président de la République Andry Rajoelina, ont déjà quitté le District d’Ifanadiana.

 

De son côté, la première dame Mialy Rajoelina apportera son aide aux enfants à travers la distribution de kits scolaires, destinés aux élèves touchés par cette tragédie. Le Président de la République a donné des instructions strictes afin que l’assistance parvienne le plus rapidement possible aux sinistrés, leur permettant ainsi de retrouver progressivement une vie normale.

 

Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), pour sa part, a déjà envoyé aussi une équipe sur place afin de répondre aux besoins urgents des habitants et de les aider à reconstruire leurs habitations. Une centaine de tentes, équipées de moustiquaires imprégnées d'insecticides, des ustensiles de cuisine ainsi que des médicaments ont été mises à disposition des familles sinistrées depuis hier, selon le directeur du BNGRC, le Général Elack Olivier Andrianjaka.

 

En rappel, trois Fokontany, situés au bord de la mer, ont été ravagés par les flammes, à savoir Anosinakoho, Masindrano et Ankadirano. Deux personnes ont péri dans l'incendie. La plupart des maisons sont construites en « falafa », une sorte de tiges et feuilles séchées de divers palmiers, utilisées comme matériau de construction. Une situation qui a aggravé la propagation des feux, ce qui a également compliqué l’intervention des sapeurs-pompiers.

 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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