En ce qui concerne la position de l'Eglise catholique au sujet de cette manifestation, Mgr Benjamin Ramaroson a fait référence aux enseignements de l’Eglise sur la nécessité d'encourager la réconciliation.
« Nous espérons que toutes les démarches nous mèneront vers la paix. La résolution de la crise est basée sur la bonne volonté de ceux qui ont le pouvoir de faire un pas vers la recherche d’une solution aux revendications légitimes de la jeunesse », réitère-t-il. Et de poursuivre : « On ne peut pas réorganiser un pays dans la violence. C’est dans la paix et la stabilité que l'on peut rebâtir cette maison commune ».
Dans chaque diocèse, les évêques font appel à l’apaisement et la réconciliation. L’Eglise est prête à offrir une médiation. D’ailleurs, le Conseil œcuménique des églises travaille déjà sur un processus de réconciliation.
L’archevêque a terminé son intervention par un souhait de retrouver la paix à Madagascar afin que la population ait un avenir meilleur, en particulier les jeunes. « Les jeunes qui ont des revendications, souhaiteraient avoir un avenir meilleur. Par conséquent, aidons-les à se mettre autour d’une table et à travailler pour que l’on puisse aller de l'avant », conclut-il. En ce mois d’octobre, le Pape Léon XIV recommande la prière du chapelet pour semer la paix dans le monde.
Recueillis par Anatra R.