Publié dans Société

Manifestations - Les centres hospitaliers victimes de dommages collatéraux 

Publié le vendredi, 03 octobre 2025

Ces derniers jours, de nombreux centres hospitaliers ont subi des répercussions liées aux revendications sociales et politiques qui se tiennent dans le pays. Il en est de même pour le personnel médical qui effectue des bénévolats partout. L’accès aux soins a été perturbé. Pourtant, les hôpitaux doivent rester des espaces neutres et sécurisés, car toute perturbation pourrait mettre des vies en danger. 

Selon les conventions internationales, les infrastructures sanitaires doivent rester en dehors des conflits, qu’ils soient armés ou sociaux. Par conséquent, les manifestations, les grèves ou mobilisations devraient préserver ce caractère neutre des hôpitaux. 

 

Selon les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels, les établissements médicaux, le personnel soignant, les blessés et malades devraient être protégés durant les conflits armés. 

« Les hôpitaux ne peuvent en aucun cas être l’objet d’attaque et doivent être respectés et protégés en toutes circonstances. Les Forces de l’ordre doivent éviter de prendre des mesures qui mettent en danger les patients ou le personnel médical, ou celles qui nuisent excessivement aux opérations hospitalières », stipulent les Conventions. 

Malheureusement, ce n’était pas le cas dans la Capitale. En début de cette semaine, deux centres hospitaliers ont été victimes d’intimidation. Le premier a été celui du « Mpitsabo Mikambana », sis à Tsiadana. A part les jets de gaz lacrymogène aux alentours de cet hôpital pour disperser les manifestants, un membre de l’Armée a effectué un forcing pour fermer le portail, derrière lequel les manifestants se cachaient, selon ses propos. 

Et hier encore, les Forces de l’ordre ont chassé les manifestants rassemblés devant la Maternité de Befelatanana. Elles ont utilisé des bombes lacrymogènes et forcé des gardes- malades à quitter les lieux. Lorsque ces militaires ont tenté d’entrer dans ce centre hospitalier, le personnel médical s’est interposé. 

Selon toujours les Conventions de Genève, les centres hospitaliers devraient rester hors du champ de la contestation, et ce, pour des raisons humanitaires, légales et stratégiques. 

 

Anatra R. 

Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff