Publié dans Société

Emboîtement d’une moto sous un taxi-be - Un mort, une blessée grave à Alasora

Publié le mercredi, 22 octobre 2025
La scène de l’accident fut insoutenable aux yeux des témoins La scène de l’accident fut insoutenable aux yeux des témoins

Terrible drame routier hier en milieu de journée sur la voie principale d’Ankazobe, Commune rurale d’Alasora. Une moto transportant deux personnes s’est littéralement encastrée sous l’avant d’un taxi-be, arrivé en sens inverse. Le choc fut d’une telle violence que le conducteur du deux-roues n’a eu aucune chance de s’en sortir. Son corps, projeté contre la carrosserie du minibus, portait de profondes blessures à la tête et au thorax. Il a succombé sur le coup, selon les premiers constats des secours.

Sa passagère, une femme d’une trentaine d’années, a quant à elle été grièvement blessée. Et a été évacuée d’urgence vers un centre hospitalier, tandis que la scène de l’accident attirait une foule bouleversée.

Mais comment cette moto a-t-elle pu finir sa course sous le taxi-be ? D’après des témoins, tout aurait commencé quelques secondes plus tôt. Un cycliste, livreur de pains, circulait devant la moto. “Le motard aurait tenté de l’éviter de justesse, mais sa manœuvre l’a déporté sur la voie opposée, pile au moment où le taxi-be arrivait”, raconte un habitant du quartier, encore sous le choc.

Cependant, la police d’Alasora, en charge de l’enquête, livre une autre version. “Selon nos premières constatations, le pilote de la moto aurait essayé de dépasser le vélo de livraison. C’est pendant cette tentative qu’il se serait retrouvé face au bus. Il  tenté de freiner, mais ses freins n’ont pas répondu, provoquant la chute et la glissade fatale”, confie un enquêteur.

Le conducteur du taxi-be et le cycliste impliqué ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Tous les véhicules concernés ont été saisis et immobilisés au commissariat d’Alasora, en attendant les suites judiciaires.

 

Franck R.

 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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