Une bataille de gagnée tant pour les enseignants que pour les élèves des établissements publics. La reprise des cours sera finalement effective à partir du lundi 10 novembre prochain, selon les informations recueillies auprès du ministère de l’Education nationale (MEN). Le protocole d’accord relatif aux revendications des enseignants vient d’être signé hier après-midi à Anosy. Les représentants de divers syndicats, dont le VMM et le MMI, ainsi que ceux de l’Ecole normale supérieure (ENS) et des enseignants non fonctionnaires (ENF) ou salariés FRAM ont signé ledit document avec la ministre de l’Education nationale, Elys Karena Hanitriniaina. « Cette signature constitue un grand pas vers la résolution des problèmes des enseignants, lesquels se sont enchaînés pendant plusieurs années. Nous avons aussi tenu compte de l’intérêt des élèves, lesquels ont exprimé leur soif de retour en classe. Ils peuvent s’en réjouir puisque trouver une entente n’était pas facile», s’exprime la ministre de tutelle.
Un ouf de soulagement des parents
Outre les enseignants qui ont revendiqué leurs droits et les lycéens qui les ont soutenus à travers leur manifestation, les parents d’élèves ont également suivi de près la tension au sein de l’éducation nationale. « Je suis soulagée que les deux parties ont pu trouver une issue, surtout pour le bien des élèves. Au moins, il n’y aura pas d’année blanche, comme nous l’avons crainte. Maintenant, il faut se focaliser sur le programme scolaire et le rattrapage des 5 semaines de cours suspendus », nous confie Haingo R., mère d’une collégienne et d’un lycéen, tous inscrits dans des établissements publics de la Capitale. « Nous acceptons d’enseigner, non seulement pour nous assurer du droit fondamental des élèves, mais aussi pour honorer notre engagement de retourner en classe une fois le protocole d’accord signé. Toutefois, nous attendons l’évolution de la situation, notamment la mise en œuvre de nos revendications », précise un leader au sein du syndicat MMI.
Le protocole d’accord tient compte, notons-le, du recrutement des sortants de l’ENS, ceux des CFPRP ainsi que les enseignants non fonctionnaires. L’intégration systématique des enseignants ayant effectué 6 années de service ainsi que la révision à la hausse de l’indemnité de craie et celle de logements y sont aussi inclus.
P.R.







