Publié dans Société

BNGRC - Une vision axée sur la résilience

Publié le lundi, 10 novembre 2025

« Faire du Bureau un moteur de transformation structurelle et territoriale de la résilience à Madagascar ». Telle est la vision du nouveau directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général de division Gabriel Ramanantsoa. La cérémonie de passation de service entre lui et son prédécesseur, le Général Elack Olivier Andriankaja, s’est tenue hier au siège du BNGRC, sis à Antanimora.

 

Après plus de six années passées à la tête du Bureau, le Général Andriankaja a dressé le bilan de son mandat, marqué par plusieurs avancées comme la mise en service de quatre camions du BNGRC, la construction de nouvelles infrastructures et la rénovation du bureau, ainsi que la reconnaissance du BNGRC comme une référence africaine en matière de gestion des risques et des catastrophes.

Trois priorités pour un nouveau départ

Dans son allocution, le nouveau directeur général a annoncé trois axes prioritaires : la préparation, l’anticipation et la coordination. « Nos lignes de conduite sont claires : protéger la vie, préserver la dignité humaine et renforcer la résilience de la communauté sur tout le territoire national », a-t-il déclaré.

Alors que la saison cyclonique 2025-2026 s’annonce particulièrement difficile, avec la menace d’au moins trois cyclones intenses, le Général Gabriel Ramanantsoa affirme que le Plan national de contingence est déjà prêt. Il a également insisté sur la nécessité d’un système d’alerte précoce renforcé, d’un pré-positionnement stratégique des ressources, ainsi que d’une réduction concrète des impacts des catastrophes naturelles sur la population.

Avant sa nomination, le Général Gabriel Ramanantsoa occupait le poste de directeur du patrimoine et de l’administration au sein du BNGRC. Officier supérieur expérimenté, il a également exercé plusieurs fonctions de commandement et de gestion au sein du ministère des Forces armées, où il s’est distingué par sa discipline militaire et son sens de l’organisation stratégique. Avec cette nouvelle direction, le BNGRC initie une phase de transformation visant à renforcer la capacité nationale de réponse face aux catastrophes naturelles récurrentes qui frappent le pays.


Anatra R.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff