Hier, plusieurs quartiers d’Antananarivo ont connu de gros embouteillages. Ankorondrano, Marais Masay, Ankorahotra, Andraharo, Andravoahangy ainsi que d’autres zones ont été particulièrement touchées. La pluie qui sévit depuis plusieurs jours a rendu les routes difficiles à circuler. « Il nous a fallu deux heures pour aller d’Amboditsiry à Marais Masay », raconte Faniry, une mère de famille qui habite à Amboditsiry. Cette dernière explique que les routes goudronnées sont abîmées, les nids-de-poule s’agrandissent et les canaux sont bouchés par les déchets. « L’eau stagne partout et ça bloque la circulation », ajoute-t-elle. Les piétons cherchent aussi à s’abriter de la pluie, ce qui rend la circulation encore plus compliquée. « Il est très difficile de trouver un bus. Nous finissons le travail vers 16h 30 à Behoririka et devons rentrer à Analamahitsy. Les bus sont bondés, que ce soit la ligne 183 ou la 186. A Andravoahangy, si l’on choisit de marcher à pied, l’eau monte jusqu’aux genoux », raconte Mampionona, commerçante à Behoririka. Elle précise que de nombreux véhicules tombent en panne sur la route, ce qui aggrave les bouchons.
Périphéries
En outre, une autre cause des embouteillages est liée à cette période, proche des fêtes de fin d’année. « Le nombre de commerçants augmente car la fête de Noël et le Nouvel an approchent. Ils vendent toutes sortes de marchandises sur les trottoirs, que ce soient des vêtements, chaussures, jouets, sapins et articles de décoration, surtout à Analakely, Behoririka et Andravoahangy. Par conséquent, les piétons sont obligés de marcher sur une bonne partie de la chaussée, ce qui ralentit la circulation des véhicules », ajoute Mampionona. Par ailleurs, un autre problème touche les périphéries. Dans certains quartiers d’Avaradrano, certaines routes deviennent impraticables. « La route d’Anjaivola commence à devenir glissante. Si la pluie continue, la boue va recouvrir complètement cette voie », explique Laza, conducteur de taxi. Certaines zones commencent à être inondées. A Laniera, l’eau commence à s’accumuler progressivement. « Lors de la dernière grosse pluie, une partie du goudron s’était déjà détachée. Si la pluie continue, la route va se détériorer très vite », avertit Jule, habitant du quartier.
Carinah Mamilalaina








