Publié dans Société

Accident tragique à Soavimasoandro - Un chauffard ivre heurte un groupe d'écoliers

Publié le mardi, 02 décembre 2025
La Police a immobilisé le véhicule, tandis que le chauffeur est soumis à une enquête La Police a immobilisé le véhicule, tandis que le chauffeur est soumis à une enquête

Lundi soir dernier, un grave accident de la circulation s'est produit à Soavimasoandro, près du terminus des taxis-be de la ligne 120, sur la nouvelle route d'Ivato. Un conducteur au volant d’une Peugeot 405 a heurté un groupe d'écoliers, provoquant une vive indignation au sein de la communauté.

L'accident est survenu en fin d’après-midi lorsque la voiture, conduite par un homme de 42 ans demeurant à Talatamaty, a percuté plusieurs enfants au niveau d’un passage piéton. Le chauffeur du véhicule, qui circulait en état d'ivresse, revenait du rond-point d'Alarobia en direction de Mamamba. Les jeunes victimes, dont les âges varient de 6 à 13 ans, ont été projetées sur plusieurs mètres suite au choc violent.

Les enfants ont été transportés d'urgence à l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), sis à Ampefiloha, où ils reçoivent actuellement des soins d’urgence. Lors d'un contrôle, la Police a mesuré un taux d’alcoolémie de 138 mg/ml chez le conducteur, confirmant ainsi son état d’ivresse. Il a depuis été placé en garde à vue pour permettre une enquête approfondie avant son prochain déferrement.

Cependant, des questions persistent concernant l'implication d’un véhicule pick-up 4x4 qui roulait en contre-sens et s'est immobilisé au milieu de la voie. Ce véhicule, dont l’arrêt à cet endroit a visiblement altéré la visibilité, pourrait avoir contribué à la confusion des jeunes piétons, qui hésitaient à traverser la route. Le tragique incident s'est produit alors que les enfants sont apparus derrière le 4x4, ce qui a entraîné une catastrophe évitable.

Franck R.

Fil infos

  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff