Un étudiant malagasy bientôt sur la scène scientifique internationale. Fetratiana Rakotomanga, étudiant en Master de la mention « Ecologie et Gestion de l’environnement » à l’université d’Antananarivo, a été sélectionné pour présenter ses travaux de recherche lors de la prestigieuse « Student Conference on Conservation Science » (SCCS 2026). Sa présentation se tiendra à l’université de Cambridge, au Royaume-Uni, du 31 mars au 2 avril 2026.
Fetratiana présentera à cette occasion les résultats de ses recherches concernant la restauration des écosystèmes. « L’effet du couvert végétal au sol sur le recrutement des arbres, ainsi que la régénération naturelle dans les paysages post-agricoles et les forêts naturelles », tels seront les thèmes abordés. Les résultats mettront en lumière le double rôle joué par ce couvert. Il peut faciliter l’émergence des jeunes plants, mais aussi la limiter, selon les conditions locales. Fetratiana donnera ainsi des recommandations en matière de restauration écologique qui en découlent, utiles aussi bien pour des initiatives passives qu’actives.
Pour cet étudiant, participer à cet événement constitue une étape déterminante dans son parcours. « Ce sera ma première conférence scientifique internationale. Je suis fier de pouvoir partager les efforts et les défis de Madagascar en matière de restauration devant un public venu du monde entier », a-t-il confié.
Au-delà de la présentation de ses travaux, cette conférence est une grande opportunité pour les jeunes chercheurs en quête de collaboration. C’est aussi une occasion de rencontrer des experts de renommée internationale et de renforcer les perspectives de carrière dans le domaine de la conservation.
La participation à cette conférence nécessite cependant un budget de 3.000 euros, incluant le transport international, le visa, l’hébergement et le frais de conférence. Par conséquent, Fetraniaina Rakotomanga s’active actuellement pour réunir les fonds nécessaires et représenter Madagascar dans cette vitrine mondiale de la conservation.
Anatra R.








