L’électricité reste un problème majeur à l’université d’Antananarivo. En effet, les coupures fréquentes perturbent étudiants, enseignants et personnel administratif. Selon Lova, étudiant en mention malagasy, dans la Faculté des lettres et des sciences humaines, « pour les étudiants de L1, ils sont nombreux et les enseignants doivent utiliser un micro lors des cours magistraux à l’APF2 ». Cependant, lorsque le courant est coupé, les cours doivent s’arrêter. L’enseignant se fatigue à parler fort et le déroulement des cours est interrompu. De plus, l’usage quotidien du vidéoprojecteur devient impossible. « Même lors des soutenances de thèses, le courant est souvent coupé », a-t-elle ajouté. Cette situation complique aussi le travail des gestionnaires de dossiers. En effet, la plupart de leurs tâches nécessitent des ordinateurs, qui dépendent eux-mêmes de l’électricité.
Face à ces difficultés, le Gouvernement est intervenu. L’université bénéficie désormais d’un soutien complet pour un projet d’énergie verte. Ce projet prévoit l’installation d’équipements modernes et durables. Ainsi, toutes les Facultés pourront profiter de cette énergie renouvelable. Cela permettra de réduire la dépendance au réseau électrique classique et d’assurer la continuité des activités universitaires malgré les coupures. La mise en place des équipements est déjà en cours. L’Institut pour la maîtrise de l’énergie (IME) supervise toutes les étapes techniques, allant de l’installation jusqu’à la maintenance. « Grâce à ce suivi, les infrastructures seront durables et fiables », a déclaré un personnel au sein de l’université. Parmi les équipements prévus, on compte des panneaux solaires, onduleurs, ampoules LED et lampadaires solaires. Ces dispositifs produisent de l’énergie, tout en renforçant la sécurité sur le campus.
Carinah Mamilalaina








