Publié dans Société

Meurtre d'une étudiante à Mahajanga - Le couple voisin de la victime devant la Justice

Publié le mercredi, 17 décembre 2025

Le 10 décembre dernier, le corps sans vie de Félicia Armand Jaozandry, une étudiante de 29 ans, a été découvert sous le lit de ses voisins, dans le quartier d'Ambohimandamina, à Mahajanga. Cette tragédie soulève des interrogations sur les circonstances de sa mort.

Sept jours après la découverte macabre, la Police a arrêté les voisins de Félicia qui détiendraient des éléments cruciaux pouvant les incriminer. Et dès hier même, ces derniers devraient être présentés devant le Parquet du tribunal de première instance de Mahajanga.  Selon les autorités, la dépouille de Félicia a été cachée sous le lit conjugal, et des preuves solides commencent à émerger. Parmi celles-ci, le fait que les époux auraient tenté de se débarrasser du téléphone de la victime, vendu peu après le crime.

 

Le principal suspect, le voisin et non moins conducteur de Bajaj, se serait rendu à son domicile le jour du meurtre, tandis que Félicia était seule dans son appartement. D’après le chef de la police judiciaire, la femme du suspect aurait rapporté des comportements agressifs de son mari, le décrivant comme "un macho" aux réactions violentes, et ce, à plusieurs reprises.

La découverte troublante a été faite par l'épouse du conducteur de Bajaj, qui a avoué avoir cru que son mari s'était suicidé lorsqu'elle a trouvé un couteau et des jambes sous le lit.

Le mari de Félicia, absent au moment des faits, est rentré chez lui pour découvrir que leur appartement a été cambriolé. L'enquête a révélé que la victime avait été tuée à l’aide d’un objet contondant, sans traces de viol ni d'autres blessures notables. Originaire de Nosy Be, Félicia avait emménagé récemment dans le quartier avec son mari.

La balle est désormais dans le camp de la Justice qui doit trancher sur le sort des suspects dans ce dossier tragique et perturbant.

 

Franck R. 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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