Publié dans Société

Andohatapenaka - Vol des panneaux solaires de la rocade

Publié le mercredi, 16 janvier 2019

Les Malagasy sont-ils tellement pauvres qu’ils se permettent de tout voler ? Ou bien, c’est tout simplement une question d’éducation et que nous ne sommes pas habitués à avoir et voir de belles choses dans notre quotidien. En effet, les vols de biens publics continuent de se faire dans la Capitale et  ce sont toujours les panneaux solaires et les batteries des poteaux solaires qui sont dépouillés. Pourtant, la Rocade d’Andohatapenaka était si beau dès que la nuit tombait, la route s’est illuminée et les accidents se faisaient rares. Et voilà que des bandes d’affamés d’argent et de non patriotes viennent et volent les biens publics. Dernièrement, ceux qui sont passés sur la Route digue a pu observer que les panneaux solaires sur les poteaux commencent à disparaître petit à petit. Si en 2017 et 2018, les cibles étaient les batteries alimentées par les panneaux, c’est maintenant au tour de ces panneaux d’être dévalisés par des vauriens. Il ne reste plus que quelques poteaux contenant de panneaux et apparemment, cette route devient sombre. L’aire de l’éclairage public y est de plus en plus réduite.


Beaucoup de gens s’interrogent ainsi sur les auteurs de ce délit qui est puni sévèrement par la loi. « Les voleurs travaillent sûrement avec des enfants puisqu’aucun homme pesant plus de 50 kg ne serait capable de monter sur le poteau électrique et d’enlever le panneau solaire. De plus, les panneaux risquent de tomber si une personne à grande taille y monte. C’est quand même inquiétant… Comment procèdent-ils sans attirer l’attention des passants ou des Forces de l’ordre ? Certainement, ils agissent dans la nuit », affirme un observateur. Malgré la présence des policiers qui ne se trouvent pas loin de l’emplacement, et garantissant  la sécurité des biens et des personnes, les voleurs ne se sentent pas gênés à continuer leur acte. En tout cas, depuis quelques temps, les riverains n’osent plus emprunter cette route depuis que le bruit court que des malfaiteurs y règnent une fois la nuit tombée. Des mesures de sécurité devraient tout de même être installées sur ces lieux pour éviter que les voleurs puissent enlever les derniers panneaux qui y restent.
T.A.

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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