Publié dans Société

Assassinat d’un loueur de voiture - 4 incriminés placés sous MD à Tsiafahy, 3 autres ont obtenu une LP

Publié le mercredi, 16 janvier 2019

Le sort des incriminés dans l’assassinat barbare du chauffeur-propriétaire d’une Hyundai Starex de location est provisoirement scellé. 4 prévenus considérés comme  auteurs ou complices de l’homicide ont été jetés à la prison de Tsiafahy, et ce, à titre provisoire, dans l’attente d’un procès. Par ailleurs, 3 autres dont une femme ont obtenu la liberté provisoire.Prévues au cours de la journée du mardi dernier, les auditions par le juge d’instruction des 7 personnes impliquées, n’ont eu finalement lieu et ne se sont donc terminées qu’hier après-midi au Tribunal d’Anosy. Les vacances judiciaires expliquent en partie cet ajournement de l’instruction du dossier. Ce qui fait que les concernés ont dû croupir encore dans leurs cellules de détention policière jusqu’à ce que l’affaire n’ait ainsi évolué de façon inattendue.

Rappelons que les accusés ont réussi à faire mordre à l’hameçon le conducteur de la Starex avec cette histoire de location« bidon » à dater du 8 janvier dernier. Leur piège paraissait ainsi comme une machine bien huilée car le transporteur était loin de se douter que l’annonce qu’ils ont faite sur Facebook à propos de leur soi-disant volonté de louer le véhicule, allait être par la suite fatale !

En acceptant de se rendre avec le véhicule au rendez-vous qu’ils lui ont fixé près du CDA à Andohatapenaka le mardi 10 janvier suivant, le malheureux était donc loin de réaliser qu’ils allaient l’éliminer quelques moments à peine après cela. Effectivement, c’était le cas. Heureusement que la Police et la gendarmerie se sont cette fois montrés plus solidaires pour coordonner les recherches. De plus, la technologie leur allait être d’une aide précieuse. Les traçabilités du Starex furent un succès grâce à l’entrée en lice du système de guidage électronique GPS.

C’était de cette manière que les traces du véhicule furent localisées du côté de Mahavelona à Ankazobe où les tueurs s’étaient d’ailleurs débarrassés du cadavre de la victime. Ces traçabilités leur aidant, il était plus facile aux Forces de l’ordre de remonter, l’une après l’autre, les pistes des suspects où c’était la dame qui fut épinglée la première. Elle serait une amie intime d’un des tueurs supposés. La balle est donc maintenant dans le camp de la Justice pour trancher sur le sort des 4 principaux incriminés dans cette affaire.

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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