Publié dans Société

Vente de terrain communal à Analamahitsy - L’occupant délesté de son droit

Publié le jeudi, 17 janvier 2019

Un opérateur économique mauricien venu investir à Madagascar depuis 1992 a commencé à occuper un terrain de 8ares 32 appartenant à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) du côté d’Analamahitsy  en 1995. A partir de 1999, un  litigeest survenu entre sa société  dénommée « Mada Trade International Ltd » spécialiste en  pièces détachées/occasions et la CUA. Ce problème n’a pas été résolu qu’en 2001, faisant suite à de longues procédures judiciaires. De 2002 à  2017, cette société a  ainsi payé ses impôts fonciers régulièrement à la demande de la Commune. Quant à l’année 2018, elle est en attente de recevoir le rôle.

Actuellement, au plus grand étonnement de l’occupant du terrain, une lettre enregistrée par la poste le 11décembre 2018 lui a été parvenue. Selon le comptable auprès de cette société, il s’agit d’un jugement du Tribunal de première instance en date du18 décembre 2018 ordonnant l’expulsion de la société sur le terrain.

20 ans après l’occupation de ce terrain, Mada Trade International Ltd a appris par le biais de cette lettre  que le terrain a été mis en  vente par la  CUA le l9 avril 2018  avec un prix de vente dérisoire. « Je soupçonne de manœuvres dilatoires et des forts favoritismes au vu des précédents », avoue le président de ladite société. C’est ainsi que la question se pose, pourquoi la CUA n’a avisé l’occupant de son intention de vendre le terrain alors que ce dernier s’y trouvait pendant vingt ans et payait régulièrement les impôts y afférents.Un droit de préemption ignoré complètement par les gens de la CUA. A aucun moment, personne ne nous a tenu d’informer la mise en vente de ce terrain martèle l’employé de la société  Mada Trade International Ltd. « La Commune n’avait jamais contacté la société avant la vente du terrain, ni envoyer ses agents sur place pour constat. Le soi- disant nouveau propriétaire ne nous a jamais également contactés officiellement. Le géomètre qui a établi le plan et le bornage, n’est jamais venu sur le lieu.  Il n’a délivré aucun procès verbal ni au Fokontany, ni aux riverains et non plus à la société d’un délai de 48 heures comme prévu par la loi », continue-t-il.

En outre, il  n’y a pas eu ni assignation, ni convocation par le Tribunal pour comparaitre. Selon les propos de l’avocat représentant ladite société, le jugement du  Tribunal a été sorti en un temps record et a été déclaré exécutoire  par provision alors qu’il n’est pas contradictoire. Ce représentant juridique de la société Mada Trade International Ltd   a ainsi fait appel avec défense à exécution provisoire le 12 décembre, et signification avec assignation à bref délai.  Pourtant, les documents authentiques  qui ont été soumis au Tribunal pour demander une suspension d’exécution provisoire du jugement n’ont rien servi. Le camp adverse est sorti  gagnant. Pour toutes ces raisons, l’occupant du terrain de la CUA  à Analamahitsy alerte  les autorités de prendre conscience et  d’adopter les mesures adéquates. Affaire à suivre !

Recueillis par K.R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff